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Élaborons ensemble votre plan de continuité d'activité (PCA). À travers l'expérience de SECTOR et EXAMO, l'EPTB Seine Grands Lacs propose de vous accompagner dans la réalisation de votre PCA, à l'échelle d'un site ou d'une direction.
Schéma final vidéo EPISEINE - Démarche PCA

Description

L'expérience des inondations de 2013, 2016 et 2018 ainsi que de la crise sanitaire du Covid-19 a montré que les collectivités, les administrations et les entreprises peuvent être bouleversées. Pour limiter l'impact de ces évènements, les organisations peuvent planifier et concevoir un mode de fonctionnement permettant de maintenir les activités essentielles en toutes circonstances.

Sur la base du risque inondation, l'EPTB Seine Grands Lacs vous propose un accompagnement personnalisé dans une démarche de continuité d'activité pour pouvoir faire face à :

  • L'indisponibilité des locaux
  • L'indisponibilité des ressources humaines
  • L'indisponibilité des systèmes d'information
  • L'indisponibilité des prestataires

Cet accompagnement se concentrera sur 10 bénéficiaires issus des collectivités territoriales ou d'entreprises portant des missions de service public. Les bénéficiaires seront sélectionnés par l'EPTB Seine Grands Lacs. L'accompagnement sera quant à lui porté par le groupement SECTOR-EXAMO qui assistera dans l'appropriation de la méthodologie. Il se déroulera en 5 phases de travail :

  1. Prise de contact avec un référent désigné pour cadrer le projet
  2. Analyse précise du fonctionnement de l'unité de travail basé sur les documents existants
  3. Identification et priorisation des activités selon leur degré de sensibilité
  4. Mise en place de la stratégie de continuité d'activité en mode dégradé
  5. Formalisation du PCA et mise en place de fiches réflexe

Cet accompagnement est proposé à titre gracieux, néanmoins il nécessitera une implication des agents de votre structure.

Si vous êtes intéressés, vous pouvez retrouver le dossier de candidature et nous l'envoyer à episeine@seinegrandslacs.fr ou par voie postale à l'EPTB Seine Grands Lacs, Service prévention des inondations, 12 rue Villiot, 75012 Paris.

Documents: 
Dossier_de_candidature.docx
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Description

Les ouvrages de protection hydrauliques (digues, murettes et lacs-réservoirs) permettent d'éviter les submersions, mais seulement jusqu'à un certain point. En cas de forte crue, ces ouvrages ont leurs limites (en hauteur, en volume) : Ils atténuent les effets mais n'empêchent pas les inondations par débordement de se produire.

Pour mieux comprendre le cas des ouvrages gérés par l'EPTB Seine grands lacs, visionnez la vidéo ci-dessous afin d'en savoir plus sur le fonctionnement des lacs-réservoirs du bassin versant de la Seine :

Quelles que soient la situation et l'efficacité des ouvrages hydrauliques, pour limiter votre vulnérabilité et vous préparer au risque, retrouvez ici les réflexes à adopter en cas de crue de la Seine ou de la Marne :

 

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Les crues de la Seine et de la Marne sont longues et peuvent durer jusqu'à plusieurs semaines. En 1910, la crue a duré 8 semaines, du dépassement du seuil de crue le 18 janvier à la fin de l'alerte, à la mi-mars. Sur de telles crues, les sacs de sable pour bloquer l'eau ont leurs limites : des infiltrations surviennent inévitablement dans les habitations.

La durée des crues : l'exemple de 1910
 

 

Face à de telles crues, mieux vaut anticiper les dégâts potentiels en déplaçant si possible son mobilier, ses objets sensibles, précieux ou polluants en hauteur. Coupez également le gaz, l'eau et l'électricité de votre logement, ou vérifiez que le gardien ou les représentants de la copropriété l'aient fait.

Pour tout savoir sur ce qui est couvert ou non par le régime « catastrophe naturelle » et quelles sont les modalités pratiques du remboursement de vos biens :

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Les crues de la Marne et de la Seine suivent toujours des épisodes de pluies abondantes ou prolongées. Même si ces conditions climatiques sont souvent réunies en période hivernale, de tels épisodes pluvieux peuvent survenir en toutes saisons.

En 2016, c'est en juin que la Seine atteignait 6 mètres 10 à Paris, suite au mois de mai le plus arrosé depuis 1960. Fin mai, c'était même l'équivalent d'un mois de pluie qui était enregistré en 4 jours sur l'Yonne, au niveau du lac-réservoir de Pannecière, dans le Morvan. Or, les sols étaient déjà saturés par un mois d’avril excédentaire. Cette saturation des sols associée à une pluviométrie importante a alors entraîné un débordement des cours d’eau franciliens.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les différents types d'inondations qui peuvent affecter le territoire francilien, visionnez ici une vidéo sur le sujet.

Vidéo dessinée - les 3 types d'inondations en Ile-de-France
Vidéo dessinée - les 3 types d'inondations en Île-de-France
 

 

Retrouvez ici les réflexes à adopter en cas de crue de la Seine ou de la Marne :

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Une « crue centennale » est une crue majeure, qui a une chance sur 100 de se produire chaque année. C’est une question de probabilité. Cette statistique s'appuie sur l'observation des crues passées et sur leur périodicité.

La fameuse crue de la Seine qui a eu lieu en janvier 1910 et qui a atteint 8,62 mètres à Paris Austerlitz était une crue centennale. Elle sert aujourd’hui de référence pour de nombreux outils de prévention des inondations.

Cette statistique n'est qu'une moyenne. Les hasards de la pluviométrie et les conditions locales peuvent amener des crues centennales à se produire plusieurs fois par siècle, voire plusieurs années d’affilée ! Récemment, en 2016 et 2018, ce sont deux crues d'une période de retour d'environ 20-30 ans pour Paris qui se sont enchaînées en 2 ans (source : Caisse central de réassurance).

Histogramme des crues de la Seine
Histogramme des crues de la Seine

Grâce au graphique ci-dessus, on peut constater le caractère aléatoire de la survenue des crues. 34 années ont séparé les crues majeures de 1982 et 2016, alors que 4 crues majeures sont survenues en l'espace de 7 ans, entre 1919 et 1926.

Crue centennale, crue trentennale ou encore crue décennale, le constat est le même : c'est en anticipant et en connaissant les gestes de prévention que l'on peut se préparer à la prochaine crue !

Retrouvez ici les réflexes à adopter en cas de crue de la Seine ou de la Marne :

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Il y a 5 ans, une crue affectait la Marne, la Seine et l’Aube. Le 4 juin à 2h du matin, la Seine atteignait 6 mètres 10 à Paris, son plus haut niveau depuis les inondations de 1982. Retour sur cette crue atypique de printemps.
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  • Une pluviométrie importante à l’origine de la crue

Le mois de mai 2016 a été le plus arrosé depuis 1960. Le cumul mensuel des pluies a été supérieur à la normale sur l’ensemble du bassin versant amont de la Seine, avec un rapport à la normale de 150 % à 180 % en amont des lacs-réservoirs, et supérieur à 200%, voire 300% sur les bassins intermédiaires.

Fin mai, l’équivalent d’un mois de pluie est enregistré en 4 jours sur l’Yonne au niveau du lac-réservoir de Pannecière, dans le Morvan. Des pics de précipitations localisés à 200 litres/m2 en 48H sont même enregistrés sur le sud-est de l’Île-de-France. Or, les sols sont déjà saturés par un mois d’avril excédentaire. Cette saturation des sols associée à une pluviométrie importante entraîne un débordement des cours d’eau franciliens.

 

  • Une action des lacs-réservoirs limitée par la localisation des pluies

Pour les 4 lacs-réservoirs de l’EPTB Seine Grands Lacs, la fin du printemps est une période d’exploitation charnière. Les lacs-réservoirs doivent être suffisamment remplis en vue de la période estivale, lorsque le niveau des cours d’eau est plus bas et que leur débit doit être soutenu. Le 30 mai 2016, le niveau de remplissage des lacs est conforme aux objectifs usuels de gestion. Ils sont remplis à environ 90% de leur capacité et disposent d’un volume de stockage libre de 80 millions de m3 environ.

La crue observée du 27 mai au 10 juin 2016 sur le bassin de la Seine a concerné essentiellement les affluents franciliens comme l’Ouanne et le Loing, et non pas les grands axes du bassin amont. Les pluies les plus importantes sont en effet tombées dans la zone aval des lacs-réservoirs et à ce titre, l’action de stockage des eaux par les lacs a été limitée.

Les lacs ont toutefois permis une diminution de 5 cm sur la pointe de crue à Paris, 6 cm à Corbeil-Essonnes et 3 cm à Gournay. Ils ont avant tout eu un effet bénéfique lors de la décrue, grâce à une diminution de 25 cm en moyenne, ce qui a permis un retour à la normale plus rapide.

 

  • Des dégâts importants

Sur la Seine, cette crue est rare pour la saison, mais elle n’a pas une ampleur exceptionnelle : elle atteint 6,10 m à Austerlitz à Paris, contre 8,62 m en 1910. Par contre, cette crue a bien été exceptionnelle sur le Loing, un affluent de la Seine. À Nemours par exemple, les niveaux atteints en 2016 (4,60 mètres) ont même été bien supérieurs à la crue centennale de janvier 1910 (4,25 mètres).

Les conséquences de l’inondation sont lourdes : 15 000 personnes évacuées, 1 milliard d’€ de dégâts pour les bassins Loire et Seine, 8 départements en situation de catastrophe naturelle sur les deux bassins et 20 000 foyers privés d’électricité (données de la DRIEE Île-de-France).

 

Secteurs touchés et dégâts constatés :

Crue 2016 à Paris
Crue 2016 à Paris
 
  • Le bassin du Loing

Le caractère exceptionnel de la crue a provoqué des inondations majeures et jamais vues tout le long du cours d’eau et en particulier dans les agglomérations du secteur : Château-Renard, Montargis, Nemours….
Sur le canal de Briare, en amont de Montargis, sous l’apport du ruissellement, la digue du canal cède sur le bief de Montambert, provoquant la vidange du bief dans le Loing, sans que cet apport change néanmoins l’ampleur de l’événement (environ 0,2% de l’onde de crue).
Sur la Bezonde, affluent rive gauche du Loing à l’aval de Montargis, la crue est là aussi exceptionnelle.

  • La Seine dans le secteur de Troyes :

La mise en place d’un by-pass entre la prise d’eau à Bar-sur-Seine et Troyes a permis de protéger un secteur habituellement sensible pour des débits de 85-90 m3/s. Aucun dommage n’a été constaté sur ce secteur, ni dans la traversée de Troyes. Plus en aval sur la Seine, le secteur entre Pont-sur-Seine et Bray-sur-Seine a été inondé sur une longue période, impactant fortement et sur plusieurs semaines les parcelles agricoles déjà ensemencées. La crue a touché principalement des exploitations agricoles et quelques routes secondaires. Ce secteur constitue une zone d’expansion naturelle des crues.

  • Le secteur marnais

Aucun débordement touchant les habitations n’est à déplorer sur la Marne. Seules les communes de Seine-et-Marne (77) situées le long des Petit et Grand Morin ont connu des débordements dommageables associés à une montée rapide des niveaux de ces deux affluents de la Marne.

  • L'Île-de-France

En Seine-et-Marne, la crue engendre de nombreux débordements sur des routes et des quartiers d’habitations, essentiellement sur les communes de Melun, Villeneuve-Saint-Georges et Corbeil-Essonnes.
À Paris, la crue entraîne la fermeture préventive du RER C et de quelques stations de métro proches de la Seine. Les systèmes d’endiguement entre Choisy-le-Roi et Gennevilliers, réalisés après la crue de 1924 en amont et en aval de Paris, ont joué leur rôle et minimisé les conséquences négatives.

Bien que rare, la crue de juin 2016 n’a pourtant rien d’exceptionnel au regard de l’histoire.  Cet évènement a néanmoins permis de nous rappeler que :

  • nous sommes bien plus vulnérables que par le passé,
  • il est essentiel de continuer à nous préparer à la survenue d'une crue importante,
  • il s'agit désormais de réapprendre à vivre AVEC les fleuves et rivières, et non plus contre eux ou à côté d’eux, comme nous l'avons fait ces dernières décennies...
Sources: 

Pour en savoir plus sur la crue de juin 2016, vous pouvez consulter :

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À l'échelle de votre famille, avec vos voisins ou au sein de votre entreprise, vous détenez les solutions les plus simples pour faire face au risque d'inondation. Voici 5 connaissances de base à avoir sur ce risque !
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Description

 

  • En cas de crue majeure (comme en 1910), combien de Franciliens seraient touchés par des perturbations liées aux inondations ?

Aujourd’hui, environ 850 000 Franciliens vivent en zone inondable. Mais en cas de crue majeure, 5 millions de personnes pourraient être touchées à des degrés divers par les perturbations liées aux inondations. Au-delà des conséquences en zones inondées (habitations touchées, coupures d'eau ou d'électricité, problèmes sanitaires liés aux égouts, etc.), des zones non inondées seraient elles aussi fortement impactées : plus de 1,5 million de personnes pourraient être touchées par des coupures d'électricité, et 1,3 million par des coupures d'eau potable. Les services à la population (école, hôpitaux, etc.), les transports (train, métro, routes...) et les entreprises seraient aussi fortement perturbés !

Pour savoir si vous habitez ou travaillez en zone inondable, renseignez l’adresse de votre domicile ou de votre lieu de travail sur episeine.fr.

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  • Au cours des 70 dernières années, 4 lacs-réservoirs ont été construits pour stocker une partie des eaux lors des crues. En janvier 2018, ces ouvrages ont permis de réduire la hauteur d’eau de la Seine et de la Marne de combien de centimètres ?

Lors de la crue de janvier 2018, les lacs ont permis de réduire la hauteur d’eau d’environ 65 cm à Paris Austerlitz et à Gournay-sur-Marne !

Situés en Bourgogne et en Champagne, ces lacs permettent de diminuer les risques d’inondation. Cependant, leur efficacité reste limitée par leur capacité de stockage (830 millions de m3) et par la localisation des pluies (en juin 2016 par exemple, ils n’ont pas pu jouer leur rôle car les précipitations se sont produites entre les lacs et Paris). Ils ne sont donc pas suffisants pour supprimer totalement le risque d’inondation par la Seine et la Marne en Île-de-France. Il faut se préparer à vivre avec ce type d’évènements !

À noter : le site pilote de la Bassée, qui sera aménagé entre l’aval de Bray-sur-Seine et la commune de Marolles-sur-Seine en Seine-et-Marne, permettra une baisse supplémentaire de la ligne d’eau de 20 à 60 cm suivant les crues et les lieux.

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  • En cas de crue majeure de la Seine, combien de temps l’eau peut-elle stagner en zone inondée ?

En cas d’inondation en Île-de-France, l’eau peut rester jusqu’à 56 jours hors de son lit habituel, comme en 1910 par exemple.

Lorsque la Seine et la Marne sont en crue, l’eau monte doucement... mais redescend aussi très lentement. On parle de cinétique lente. En plus des dégâts matériels, les sols et les fondations des bâtiments peuvent être fragilisés, car ils sont restés sous l’eau pendant plusieurs semaines. Il faut même reconstruire certains bâtiments !

Les dégâts causés par l’eau peuvent aussi en entraîner d’autres à plus long terme (fissures, infiltrations, etc.). On parle alors d’effets dominos. Le temps de retour à la normale après une crue se compte donc en mois, voire en années pour les crues majeures !

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  • À votre avis, de combien d’heures disposez-vous pour vous préparer ?

En cas d’annonce de crue, vous aurez entre 24h et 48h pour vous préparer et évacuer votre logement !

En Île-de-France, la montée des eaux et la décrue sont prévisibles jusqu’à 48 heures à l’avance. Avant l’inondation, les autorités ont le temps d’informer la population et d’alerter ceux dont les logements doivent être évacués pour qu’ils réfléchissent à une solution alternative d’hébergement.

Les habitants ont ainsi la possibilité d’anticiper (par exemple en surélevant leurs meubles et appareils sensibles) et de rassembler les objets à emporter avec eux en cas d’évacuation.
Pour vous préparer au mieux, consultez episeine.fr !

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  • Selon vous, les autorités pourront-elles accompagner l’ensemble de la population touchée par l’inondation ?

En cas de forte inondation, les autorités ne pourront pas aider tout le monde…

Les autorités se chargeront en priorité des personnes les plus vulnérables (isolées, âgées, handicapées…). Le reste de la population devra faire preuve d’autonomie pour faciliter l’intervention des secours.

Voici quelques bons réflexes à adopter :

- Réfléchissez au préalable à des solutions alternatives d’hébergement (chez des amis, de la famille, etc.) pour éviter d’avoir à être hébergé dans des centres d’accueil d’urgence ;

- Informez-vous régulièrement en suivant les médias officiels (préfecture, mairie, vigicrues.fr, etc.) et respectez toujours les consignes de sécurité ;

- Prévenez vos voisins et entraidez-vous avant, pendant et après l’inondation !

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Vous pensez avoir tout retenu ? Vérifiez-le grâce au quiz EPISEINE "l'essentiel à savoir en 5 questions", disponible en bas de page.

Sources: 

Quiz : l'essentiel à savoir en 5 questions

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Arnaud Manry, troisième lauréat du "Prix Georges Emblanc" 2019
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Description

Un prix en hommage à Georges Emblanc

En 2019, pour rendre hommage à Georges Emblanc, personnalité engagée qui a accompagné pendant des années l'EPTB Seine Grands Lacs, un prix portant son nom a été lancé. Ce prix vise à récompenser des personnes méritantes, qu'il s'agisse d'étudiants ou de professionnels, suivant un master ou cursus équivalent, et ayant rédigé un mémoire de fin d'études portant sur les thématiques inondation/crues et étiage, l'éducation à l'environnement, l'aménagement urbain ou bien encore la biodiversité.

Après avoir examiné différents mémoires reçus, en mai 2019, le jury, composé de représentants de l'EPTB Seine Grands Lacs et de l'ONG ERN France a attribué le premier "Prix Georges EMBLANC pour la Culture du fleuve, la prévention du risque inondation et la biodiversité" à Noémie THOMAS et le second prix à Marion PERNEY. Le troisième prix a été remis à Arnaud MANRY pour son mémoire de master « Pluies extrêmes et submersions rapides : Solidarités sociales et économiques au service de la résilience ? »

Un mémoire très riche et pédagogique

Mémoire de grande qualité, par sa technicité, sa richesse et la variété des angles traités, ce travail intéressera bien sur tous les professionnels des risques qui y retrouveront certains aspects théoriques connus, mais qui découvriront sans doute aussi comment les pouvoirs publics en général peuvent tenter d’encadrer et organiser les solidarités territoriales qui peuvent se mettre en place dans une zone sinistrée, afin que cette générosité spontanée soit un « plus » et en aucun cas un facteur de désorganisation qui viendrait ajouter de la complexité à la crise.

Fruit d’un très gros travail bibliographique, de lecture, d’interviews et de recherche, ce mémoire peut constituer, pour des étudiants travaillant sur les risques naturels ou même pour des élus ou techniciens de collectivités locales désireux de mieux comprendre la gestion de crise et le risque inondation, une entrée en matière et un guide très utiles pour tenter d’acquérir certaines notions de base.

Constitué de trois grandes parties, après un rappel des bases théoriques de la gestion de crise, puis la restitution d’un travail d’enquête mené auprès des deux communes sinistrées du Gard et du Var, Arnaud Manry fournit dans une dernière partie une liste d’une vingtaine de propositions, plus ou moins originales et innovantes, mais qui viennent parfaitement compléter certains manques qu’il a pu relever, lors de catastrophes et RETEX, au cours de ses recherches. Au final, c’est un ensemble assez complet qui est proposé à la lecture et qui viendra sans nul doute éclairer les spécialistes du risque inondation et tout simplement celles ou ceux que le sujet intéresse.

Le jury du Prix Georges Emblanc 2019 a voulu récompenser ce mémoire, en lui attribuant le troisième prix, en raison des multiples qualités de ce travail d’une grande rigueur et formellement exemplaire, pour les sujets originaux retenus, pour sa structure impeccable et pour les analyses fournies. Les jurés ont de plus été sensibles au fait que cet ouvrage émanait d’un professionnel déjà bien ancré dans la vie active, qui reflète une personnalité volontaire et affirmée.

Arnaud MANRY, professionnel expert en tant que commandant des sapeurs-pompier

Arnaud MANRY, commandant des sapeur-pompier, âgé d’une quarantaine d’années à la remise du Prix, travaille aujourd’hui en tant qu’adjoint au Chef Gestion des risques au SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) de l’Allier, et il est aussi, depuis le 1er janvier 2019 Chef de groupement Chargé de mission auprès du DDSIS.

A travers le prix remis au commandant Arnaud Manry du SDIS de l’Allier, c’est indirectement tout le corps des Sapeurs-Pompiers, et aussi les milliers de pompiers bénévoles qui s’engagent au quotidien, que les jurés ont aussi voulu féliciter, un groupe de femmes et d’hommes plébiscités par les Français, un groupe capable de produire des personnes aussi exemplaires que ce lauréat passionné par son métier et le goût de servir les autres.

Il est à noter en conclusion que le mémoire d’Arnaud Manry avait déjà fait l’objet d’une première distinction puis que ce travail avait été primé aux Prix de l’ENSOSP 2016 en recevant l’Accessit et prix de la qualité littéraire.

Le mémoire d’Arnaud MANRY est disponible en ligne via ce lien : Pluies extrêmes et submersions rapides : Solidarités sociales et économiques au service de la résilience ?

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Marion Perney, seconde lauréate du "Prix Georges Emblanc" 2019
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Description

Un prix en hommage à Georges Emblanc

En 2019, pour hommage à Georges Emblanc, personnalité engagée et grand passionné d'environnement, des rivières et de la transmission des connaissances, homme de convictions qui a accompagné pendant des années l'EPTB Seine Grands Lacs, un prix portant son nom a été lancé. Ce prix vise à récompenser des personnes méritantes, qu'il s'agisse d'étudiants ou de professionnels, suivant un master ou cursus équivalent, et ayant rédigé un mémoire de fin d'études portant sur les thématiques inondation/crues et étiage, d'éducation à l'environnement, d'aménagement urbain ou bien encore relatif à la biodiversité et la protection des espaces naturels.

Après avoir examiné toute une série de mémoires reçus, en mai 2019, le jury, composé de représentants de l'EPTB Seine Grands Lacs et de l'ONG ERN France a attribué le premier "Prix Georges EMBLANC pour la Culture du fleuve, la prévention du risque inondation et la biodiversité" à Noémie THOMAS (présentation de son mémoire). Le second prix a été remis à Marion PERNEY pour son mémoire "Résilience d'un territoire inondable - Entre surface et sous-face".

Un mémoire ayant trait à la résilience de certains quartiers de Naples

Si le jury a récompensé ce mémoire, lui attribuant le second prix Georges Emblanc, c'était pour la grande qualité rédactionnelle de l'ouvrage, son esthétique et la faculté d'analyse de la résilience urbaine de certains quartiers de Naples. Le jury a aussi voulu distinguer cette jeune femme parce que l’auteure - cela se ressent à la lecture de ses lignes - s’est littéralement passionnée pour son sujet, avec une envie réelle de trouver des solutions à ce défi extrême d'essayer de combiner - dans l'explosive cité napolitaine - des impératifs parfois contradictoires pour des zones parfois triplement exposées (risque d'éruption volcanique, de submersion, d'inondations par ruissellement ou débordement..). Document parfois technique et pointu sur certains aspects, ce mémoire reste malgré tout accessible à des non-initiés. Il permet au lecteur de se mettre dans la peau d’un aménageur qui voudrait rendre résiliente une zone délaissée et d'en faire une chance pour la ville.

L'auteure a aussi mis en avant l'opportunité de diminuer le risque inondation tout en répondant à d’autres nécessités, en termes de mobilité par exemple, pour créer de nouveaux espaces de loisirs dans les villes ou des activités économiques bénéfiques pour la population : l’exemple du maraichage, des agriculteurs locaux étant susceptibles de s'emparer de ces secteurs inondables et de ces "délaissés" afin d'en faire des lieux de vie et de développement local.

Fortement imprégnée d’une vision d’architecte et d’urbaniste, à travers son travail académique, Marion Perney n’a pas oublié de s’ouvrir à d’autres disciplines ou sujets que ceux de son seul champ d’étude. Elle offre à travers son mémoire et cette lecture, un très beau « voyage » vers l'ailleurs méditerranéen, mais qui fait écho à nos propres préoccupations Françaises, un périple qui ouvre l’esprit et propose au lecteur de formidables pistes de réflexions ainsi qu’un cas d’étude particulièrement inspirant avec ces terres volcaniques en toile de fond !

Une remise des prix organisée lors de la rencontre inter-PAPI

Ce second Prix Georges Emblanc 2019, attribué à Marion Perney pour ses formidables recherches, lui a été remis, ainsi qu'un chèque d'un montant de 300 euros, à l’occasion de la rencontre inter PAPI (Programmes d'Actions de Prévention des Inondations) organisée le 4 juin 2019 à la Maison de l'RATP. Ce prix lui a été remis par Frédéric Molossi, Président de l'EPTB Seine Grands Lacs et Roberto Epple, Président d'ERN France.

Les deux autres lauréats du Prix Georges Emblanc 2019 sont Noémie THOMAS  (1er prix) et Arnaud MANRY (3ème prix) qui font l'objet d'articles distincts sur EPISEINE

Le mémoire de Marion PERNEY est disponible via ce lien : Résilience d'un territoire inondable-entre surface et sous-face

 

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EPISEINE et l'IRMA s'adaptent au Covid-19. Afin de pouvoir continuer les formations à la gestion de crise en toute sérénité, nous vous proposons de participer à nos formations en visioconférence !
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Nos formations s'adaptent aux contraintes sanitaires. Découvrez dès à présent nos prochaines formations dispensées à distance. Les outils s'adaptent et le format évolue en conséquence. Pour s'adapter à la distance, nos formations sont à présent dispensées sur deux modules d'une demi-journée.

Dès l'automne 2020, trois de nos formations sont au programme :

Pour en savoir plus sur les formations gratuites proposées par EPISEINE, retrouvez notre catalogue de formation dans la partie "documentation ci-dessous"
Pour connaitre les prochaines dates, lieux et modalités d'inscription, vous pouvez suivre nos actualités sur episeine.fr ou sur nos réseaux sociaux.

Documents: 
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