Actualité

J'aime
423 utilisateurs ont voté
Article
La crise sanitaire liée au Covid-19 montre l’importance de préparer et de maintenir à jour un dispositif de gestion de crise opérationnel. Découvrez comment vous préparer en images.
schema_exercice_entreprise.png

Description

EPISEINE - Exercices et entrainements de gestion de crise (entreprises)
 

Les entrainements et exercices : un gage d’opérationnalité des plans de gestion de crise

Les plans de gestion de crise sont des documents stratégiques internes aux entreprises. Ils ne présentent aucun caractère réglementaire mais sont néanmoins recommandés à toutes les entreprises souhaitant planifier et organiser leur réponse en cas d’évènement, et ce afin de protéger leur personnel, leurs activités et d’assurer la pérennité de la structure.

Les plans de gestion de crise sont des boîtes à outils permettant de formaliser et de faciliter la réponse opérationnelle face à une situation de crise. Pour s’assurer de leur opérationnalité, il convient de les tester régulièrement afin d’identifier les forces des dispositifs ainsi que les points à améliorer.

Les exercices et les entraînements sont également des outils efficaces de sensibilisation au risque pour les collaborateurs et les cadres d’une entreprise. 

Comment préparer son exercice ?

Les exercices et les entraînements de gestion de crise permettent de répondre à des objectifs précis : tester l’alerte et la mobilisation des équipes ou tester la communication de crise par exemple. Ces objectifs doivent être définis en amont afin d’identifier les participants et le scénario.

La thématique et le scénario d’un exercice permettent de répondre aux objectifs fixés. C’est le scénario qui, stimuli par stimuli, va rythmer l’exercice ou l’entraînement en mettant les joueurs devant une situation réaliste. Ce scénario doit comporter un certain nombre de difficultés que les joueurs devront surmonter.

L’organisation d’un exercice ou d’un entraînement ne se termine pas une fois la mise en situation terminée. Cette phase de jeu doit être complétée par un retour d’expérience, à chaud puis à froid, afin de réellement capitaliser les acquis de l’exercice ou de l’entrainement. C’est en verbalisant les expériences vécues que les joueurs pourront progresser et que le dispositif de gestion de crise pourra être amélioré.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : episeine@seinegrandslacs.fr

J'aime
393 utilisateurs ont voté
Article
Le renouvellement des mandats et le changement d’équipe municipal est une opportunité pour former et sensibiliser les élus et agents des collectivités à la gestion de crise. Découvrez comment vous préparer en images.
schema_exercice_collectivites.png

Description

 

Les entraînements et exercices : un gage d’opérationnalité des PCS

Le plan communal de sauvegarde est un document réglementaire, obligatoire pour les communes contraintes par un plan de prévention des risques naturels (PPRN) ou accueillant un établissement soumis à plan particulier d’intervention (PPI). Au-delà de l’aspect réglementaire, les PCS sont des documents à vocation opérationnelle.

Il s’agit d’une boîte à outils pour formaliser et faciliter la réponse communale en situation de crise. Pour s’assurer de son opérationnalité, il convient de le tester régulièrement afin d’identifier les forces du dispositif ainsi que les points à améliorer.

Les exercices et les entraînements sont également un outil efficace pour sensibiliser les élus et les agents des collectivités sur leurs missions en situation de crise.

Comment préparer son exercice ?

Les exercices et les entraînements de gestion de crise permettent de répondre à des objectifs précis : tester l’alerte et la mobilisation des équipes ou tester la communication de crise par exemple. Ces objectifs doivent être définis en amont afin d’identifier les participants et le scénario.

La thématique et le scénario d’un exercice permettent de répondre aux objectifs fixés. C’est le scénario qui, stimuli par stimuli, va rythmer l’exercice ou l’entraînement en mettant les joueurs devant une situation réaliste. Ce scénario doit comporter un certain nombre de difficultés que les joueurs devront surmonter.

L’organisation d’un exercice ou d’un entraînement ne se termine pas une fois la mise en situation terminée. Cette phase de jeu doit être complétée par un retour d’expérience, à chaud puis à froid, afin de réellement capitaliser les acquis de l’exercice ou de l’entrainement. C’est en verbalisant les expériences vécues que les joueurs pourront progresser et que le dispositif de gestion de crise pourra être amélioré.

Un accompagnement gratuit et personnalisé proposé par l’EPTB Seine Grands Lacs

Pour vous aider dans la conception de votre exercice pour votre PCS, l’EPTB Seine Grands Lacs est à la disposition des collectivités territoriales franciliennes soumises au risque d’inondation. Cet accompagnement personnalisé se fait au cas par cas.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : episeine@seinegrandslacs.fr

J'aime
340 utilisateurs ont voté
Article
En pleine crise sanitaire, les termes de continuité d’activité, continuité de services ou continuité des missions de service public prennent tout leur sens. Mais la continuité d’activité ne s’improvise pas. On vous explique pourquoi en images.
schema_pca_collectivite.png

Description

Description

Même en période de crises majeures, les collectivités doivent poursuivre leur activité et leurs missions de service public. Mais comment y parvenir dans des conditions fortement dégradées : indisponibilité de ses agents ? de ses locaux ? de ses réseaux informatiques ? de ses fournisseurs ?

Concevoir un Plan de Continuité d’Activité (ou PCA) doit justement vous aider à répondre à ces questions, à froid.

EPISEINE - La continuité d'activité (collectivités)
 

Anticiper pour surmonter une crise, sur le temps long

Au-delà de l’image d’une collectivité résiliente et responsable que vous pourrez renvoyer à vos administrés, partenaires ou assureurs, avoir anticipé cette réflexion et élaboré un PCA peut être une question essentielle pour vos élus et vos agents. Car, certaines crises, à l’instar du Covid-19 ou d’une inondation majeure de la Seine en Ile-de-France, auront des effets sur plusieurs mois voire années.

Que contient un PCA ?

Un PCA centralise les procédures et les actions à mener (déploiement du télétravail, déplacement de ses locaux vers un site de repli, générateur électrique de secours, etc.), en fonction des impacts qui pourraient survenir sur vos missions de services publics.
Pour être appropriée par tous et utilisée le jour J, cette démarche interne doit obtenir le soutien des élus et la direction générale. Les agents doivent également y être associés le plus possible, à l’occasion d’actions de sensibilisation dédiées ou d’exercices pour tester l’opérationnalité du PCA.

Un accompagnement PCA gratuit proposé par l’EPTB Seine Grands Lacs

Pour vous aider dans la conception de votre PCA, l’EPTB Seine Grands Lacs porte une démarche pilote d’accompagnement. Ouvert à une dizaine de collectivités et d’entreprises à vocation de service public, cet accompagnement personnalisé et gratuit est déployé par deux cabinets de conseil experts en continuité d’activité, Sector et Examo.

Si vous souhaitez en bénéficier, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : episeine@seinegrandslacs.fr

J'aime
295 utilisateurs ont voté
Article
Parce qu’on a tous des idées reçues sur les crues de la Seine et de la Marne, EPISEINE vous en fait découvrir 4 en images
Idée reçue - crue centennale

Description

Idée reçue - crue centennale
 
 

Les idées reçues sur les crues de la Seine et de la Marne ont la vie dure…

Fort du succès de sa campagne sur les idées reçues lancée en 2019, EPISEINE s'attaque désormais à 4 autres mythes pourtant très largement répandus parmi les Franciliens.

Pour savoir si, vous aussi, vous les partagez, c’est simple : il suffit de le vérifier !

Vous pensez que : 

  • les crues centennales, c'est à peu près tous les 100 ans ;
  • c'est toujours en hiver qu'ont lieu les crues de la Seine et de la Marne ;
  • si j'entasse des sacs devant les ouvertures de ma maison, je la garde au sec;
  • pour éviter les crues en Île-de-France, il suffit de construire suffisamment d'ouvrages adaptés.

Alors, n'attendez plus pour visionner nos vidéos et comprendre pourquoi vous faites erreur !

 

Et si vous souhaitez en savoir davantage, vous pouvez consulter notre rubrique dédiée.

Comme l’ensemble de nos supports, ces vidéos sont à partager sans modération !

 

J'aime
316 utilisateurs ont voté
Article
Élaborons ensemble votre plan de continuité d'activité (PCA). À travers l'expérience de SECTOR et EXAMO, l'EPTB Seine Grands Lacs propose de vous accompagner dans la réalisation de votre PCA, à l'échelle d'un site ou d'une direction.
Schéma final vidéo EPISEINE - Démarche PCA

Description

L'expérience des inondations de 2013, 2016 et 2018 ainsi que de la crise sanitaire du Covid-19 a montré que les collectivités, les administrations et les entreprises peuvent être bouleversées. Pour limiter l'impact de ces évènements, les organisations peuvent planifier et concevoir un mode de fonctionnement permettant de maintenir les activités essentielles en toutes circonstances.

Sur la base du risque inondation, l'EPTB Seine Grands Lacs vous propose un accompagnement personnalisé dans une démarche de continuité d'activité pour pouvoir faire face à :

  • L'indisponibilité des locaux
  • L'indisponibilité des ressources humaines
  • L'indisponibilité des systèmes d'information
  • L'indisponibilité des prestataires

Cet accompagnement se concentrera sur 10 bénéficiaires issus des collectivités territoriales ou d'entreprises portant des missions de service public. Les bénéficiaires seront sélectionnés par l'EPTB Seine Grands Lacs. L'accompagnement sera quant à lui porté par le groupement SECTOR-EXAMO qui assistera dans l'appropriation de la méthodologie. Il se déroulera en 5 phases de travail :

  1. Prise de contact avec un référent désigné pour cadrer le projet
  2. Analyse précise du fonctionnement de l'unité de travail basé sur les documents existants
  3. Identification et priorisation des activités selon leur degré de sensibilité
  4. Mise en place de la stratégie de continuité d'activité en mode dégradé
  5. Formalisation du PCA et mise en place de fiches réflexe

Cet accompagnement est proposé à titre gracieux, néanmoins il nécessitera une implication des agents de votre structure.

Si vous êtes intéressés, vous pouvez retrouver le dossier de candidature et nous l'envoyer à episeine@seinegrandslacs.fr ou par voie postale à l'EPTB Seine Grands Lacs, Service prévention des inondations, 12 rue Villiot, 75012 Paris.

Documents: 
Dossier_de_candidature.docx
J'aime
372 utilisateurs ont voté
Article
idee_recue_9_-_ouvrages.png

Description

Les ouvrages de protection hydrauliques (digues, murettes et lacs-réservoirs) permettent d'éviter les submersions, mais seulement jusqu'à un certain point. En cas de forte crue, ces ouvrages ont leurs limites (en hauteur, en volume) : Ils atténuent les effets mais n'empêchent pas les inondations par débordement de se produire.

Pour mieux comprendre le cas des ouvrages gérés par l'EPTB Seine grands lacs, visionnez la vidéo ci-dessous afin d'en savoir plus sur le fonctionnement des lacs-réservoirs du bassin versant de la Seine :

Quelles que soient la situation et l'efficacité des ouvrages hydrauliques, pour limiter votre vulnérabilité et vous préparer au risque, retrouvez ici les réflexes à adopter en cas de crue de la Seine ou de la Marne :

 

J'aime
341 utilisateurs ont voté
Article
idee_recue_8_-_sacs_de_sable.png

Description

Les crues de la Seine et de la Marne sont longues et peuvent durer jusqu'à plusieurs semaines. En 1910, la crue a duré 8 semaines, du dépassement du seuil de crue le 18 janvier à la fin de l'alerte, à la mi-mars. Sur de telles crues, les sacs de sable pour bloquer l'eau ont leurs limites : des infiltrations surviennent inévitablement dans les habitations.

La durée des crues : l'exemple de 1910
 

 

Face à de telles crues, mieux vaut anticiper les dégâts potentiels en déplaçant si possible son mobilier, ses objets sensibles, précieux ou polluants en hauteur. Coupez également le gaz, l'eau et l'électricité de votre logement, ou vérifiez que le gardien ou les représentants de la copropriété l'aient fait.

Pour tout savoir sur ce qui est couvert ou non par le régime « catastrophe naturelle » et quelles sont les modalités pratiques du remboursement de vos biens :

J'aime
355 utilisateurs ont voté
Article
idee_recue_7_-_saisonnalite_crues.png

Description

Les crues de la Marne et de la Seine suivent toujours des épisodes de pluies abondantes ou prolongées. Même si ces conditions climatiques sont souvent réunies en période hivernale, de tels épisodes pluvieux peuvent survenir en toutes saisons.

En 2016, c'est en juin que la Seine atteignait 6 mètres 10 à Paris, suite au mois de mai le plus arrosé depuis 1960. Fin mai, c'était même l'équivalent d'un mois de pluie qui était enregistré en 4 jours sur l'Yonne, au niveau du lac-réservoir de Pannecière, dans le Morvan. Or, les sols étaient déjà saturés par un mois d’avril excédentaire. Cette saturation des sols associée à une pluviométrie importante a alors entraîné un débordement des cours d’eau franciliens.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les différents types d'inondations qui peuvent affecter le territoire francilien, visionnez ici une vidéo sur le sujet.

Vidéo dessinée - les 3 types d'inondations en Ile-de-France
Vidéo dessinée - les 3 types d'inondations en Île-de-France
 

 

Retrouvez ici les réflexes à adopter en cas de crue de la Seine ou de la Marne :

J'aime
370 utilisateurs ont voté
Article
idere_recue_-_crue_centennale.png

Description

Une « crue centennale » est une crue majeure, qui a une chance sur 100 de se produire chaque année. C’est une question de probabilité. Cette statistique s'appuie sur l'observation des crues passées et sur leur périodicité.

La fameuse crue de la Seine qui a eu lieu en janvier 1910 et qui a atteint 8,62 mètres à Paris Austerlitz était une crue centennale. Elle sert aujourd’hui de référence pour de nombreux outils de prévention des inondations.

Cette statistique n'est qu'une moyenne. Les hasards de la pluviométrie et les conditions locales peuvent amener des crues centennales à se produire plusieurs fois par siècle, voire plusieurs années d’affilée ! Récemment, en 2016 et 2018, ce sont deux crues d'une période de retour d'environ 20-30 ans pour Paris qui se sont enchaînées en 2 ans (source : Caisse central de réassurance).

Histogramme des crues de la Seine
Histogramme des crues de la Seine

Grâce au graphique ci-dessus, on peut constater le caractère aléatoire de la survenue des crues. 34 années ont séparé les crues majeures de 1982 et 2016, alors que 4 crues majeures sont survenues en l'espace de 7 ans, entre 1919 et 1926.

Crue centennale, crue trentennale ou encore crue décennale, le constat est le même : c'est en anticipant et en connaissant les gestes de prévention que l'on peut se préparer à la prochaine crue !

Retrouvez ici les réflexes à adopter en cas de crue de la Seine ou de la Marne :

J'aime
454 utilisateurs ont voté
Article
Il y a 5 ans, une crue affectait la Marne, la Seine et l’Aube. Le 4 juin à 2h du matin, la Seine atteignait 6 mètres 10 à Paris, son plus haut niveau depuis les inondations de 1982. Retour sur cette crue atypique de printemps.
crue_2016_pont_3.jpg

Description

 

  • Une pluviométrie importante à l’origine de la crue

Le mois de mai 2016 a été le plus arrosé depuis 1960. Le cumul mensuel des pluies a été supérieur à la normale sur l’ensemble du bassin versant amont de la Seine, avec un rapport à la normale de 150 % à 180 % en amont des lacs-réservoirs, et supérieur à 200%, voire 300% sur les bassins intermédiaires.

Fin mai, l’équivalent d’un mois de pluie est enregistré en 4 jours sur l’Yonne au niveau du lac-réservoir de Pannecière, dans le Morvan. Des pics de précipitations localisés à 200 litres/m2 en 48H sont même enregistrés sur le sud-est de l’Île-de-France. Or, les sols sont déjà saturés par un mois d’avril excédentaire. Cette saturation des sols associée à une pluviométrie importante entraîne un débordement des cours d’eau franciliens.

 

  • Une action des lacs-réservoirs limitée par la localisation des pluies

Pour les 4 lacs-réservoirs de l’EPTB Seine Grands Lacs, la fin du printemps est une période d’exploitation charnière. Les lacs-réservoirs doivent être suffisamment remplis en vue de la période estivale, lorsque le niveau des cours d’eau est plus bas et que leur débit doit être soutenu. Le 30 mai 2016, le niveau de remplissage des lacs est conforme aux objectifs usuels de gestion. Ils sont remplis à environ 90% de leur capacité et disposent d’un volume de stockage libre de 80 millions de m3 environ.

La crue observée du 27 mai au 10 juin 2016 sur le bassin de la Seine a concerné essentiellement les affluents franciliens comme l’Ouanne et le Loing, et non pas les grands axes du bassin amont. Les pluies les plus importantes sont en effet tombées dans la zone aval des lacs-réservoirs et à ce titre, l’action de stockage des eaux par les lacs a été limitée.

Les lacs ont toutefois permis une diminution de 5 cm sur la pointe de crue à Paris, 6 cm à Corbeil-Essonnes et 3 cm à Gournay. Ils ont avant tout eu un effet bénéfique lors de la décrue, grâce à une diminution de 25 cm en moyenne, ce qui a permis un retour à la normale plus rapide.

 

  • Des dégâts importants

Sur la Seine, cette crue est rare pour la saison, mais elle n’a pas une ampleur exceptionnelle : elle atteint 6,10 m à Austerlitz à Paris, contre 8,62 m en 1910. Par contre, cette crue a bien été exceptionnelle sur le Loing, un affluent de la Seine. À Nemours par exemple, les niveaux atteints en 2016 (4,60 mètres) ont même été bien supérieurs à la crue centennale de janvier 1910 (4,25 mètres).

Les conséquences de l’inondation sont lourdes : 15 000 personnes évacuées, 1 milliard d’€ de dégâts pour les bassins Loire et Seine, 8 départements en situation de catastrophe naturelle sur les deux bassins et 20 000 foyers privés d’électricité (données de la DRIEE Île-de-France).

 

Secteurs touchés et dégâts constatés :

Crue 2016 à Paris
Crue 2016 à Paris
 
  • Le bassin du Loing

Le caractère exceptionnel de la crue a provoqué des inondations majeures et jamais vues tout le long du cours d’eau et en particulier dans les agglomérations du secteur : Château-Renard, Montargis, Nemours….
Sur le canal de Briare, en amont de Montargis, sous l’apport du ruissellement, la digue du canal cède sur le bief de Montambert, provoquant la vidange du bief dans le Loing, sans que cet apport change néanmoins l’ampleur de l’événement (environ 0,2% de l’onde de crue).
Sur la Bezonde, affluent rive gauche du Loing à l’aval de Montargis, la crue est là aussi exceptionnelle.

  • La Seine dans le secteur de Troyes :

La mise en place d’un by-pass entre la prise d’eau à Bar-sur-Seine et Troyes a permis de protéger un secteur habituellement sensible pour des débits de 85-90 m3/s. Aucun dommage n’a été constaté sur ce secteur, ni dans la traversée de Troyes. Plus en aval sur la Seine, le secteur entre Pont-sur-Seine et Bray-sur-Seine a été inondé sur une longue période, impactant fortement et sur plusieurs semaines les parcelles agricoles déjà ensemencées. La crue a touché principalement des exploitations agricoles et quelques routes secondaires. Ce secteur constitue une zone d’expansion naturelle des crues.

  • Le secteur marnais

Aucun débordement touchant les habitations n’est à déplorer sur la Marne. Seules les communes de Seine-et-Marne (77) situées le long des Petit et Grand Morin ont connu des débordements dommageables associés à une montée rapide des niveaux de ces deux affluents de la Marne.

  • L'Île-de-France

En Seine-et-Marne, la crue engendre de nombreux débordements sur des routes et des quartiers d’habitations, essentiellement sur les communes de Melun, Villeneuve-Saint-Georges et Corbeil-Essonnes.
À Paris, la crue entraîne la fermeture préventive du RER C et de quelques stations de métro proches de la Seine. Les systèmes d’endiguement entre Choisy-le-Roi et Gennevilliers, réalisés après la crue de 1924 en amont et en aval de Paris, ont joué leur rôle et minimisé les conséquences négatives.

Bien que rare, la crue de juin 2016 n’a pourtant rien d’exceptionnel au regard de l’histoire.  Cet évènement a néanmoins permis de nous rappeler que :

  • nous sommes bien plus vulnérables que par le passé,
  • il est essentiel de continuer à nous préparer à la survenue d'une crue importante,
  • il s'agit désormais de réapprendre à vivre AVEC les fleuves et rivières, et non plus contre eux ou à côté d’eux, comme nous l'avons fait ces dernières décennies...
Sources: 

Pour en savoir plus sur la crue de juin 2016, vous pouvez consulter :