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Les Zones d’Expansion de Crues - ZEC - un outil de prévention des inondations fondé sur la nature.
ZEC - rencontre avec les journalistes

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Mardi 17 septembre 2019, l’EPTB Seine Grands Lacs a réuni des journalistes (Parisien 77, de l’Humanité, H20.net, Environnement magazine, La France Agricole….) afin de leur présenter le principe des ZEC et les actions mises en place en la matière par Seine Grands Lacs.


S’il était indispensable de rappeler le rôle essentiel des ZEC en tant que zones tampons pour permettre un ralentissement de l’eau en cas de crue, nécessaire pour protéger les populations, il était également primordial d’indiquer le lien fort avec le soutien d'étiage (rôles de stockage et de restitution de l’eau), mais aussi avec la qualité des terres, des eaux et la biodiversité.

Consécutivement à ces rappels fondamentaux, c’est la méthodologie de la co-construction de projets de territoires avec les acteurs locaux qui a été abordée. Doté d’un rôle d’expertise, d’information, de conseil et d’accompagnement, l’EPTB Seine Grands Lacs se met au service des maîtres d’ouvrage gemapiens et des propriétaires riverains afin de leur proposer une aide à la décision, permettant à chacun de trouver la solution la plus efficace et consensuelle possible. Parallèlement au recensement des initiatives déjà initiées ou à venir, l’EPTB se concentre sur l’accompagnement de projets et leur suivi, fort de son expertise et de retours d’expériences. Les comités locaux symbolisent le travail partenarial entre l’EPTB Seine Grands Lacs et les EPAGE - syndicats mixtes du territoire - ainsi que le secteur agricole.

Une session de questions-réponses a clos cette rencontre riche en échanges !

Une journée de travail sur la thématique des ZEC est également prévue le lundi 30 septembre à Chamesson (21400). Au programme : un quiz avec zapette, des ateliers participatifs et une sortie terrain avec ateliers pratiques (mesure de débit, bouturage, tronçonnage...).

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Les TPE et PME franciliennes sont souvent peu préparées au risque inondation. En seulement 3 minutes, cette vidéo permet de connaître quelques réflexes simples et peu coûteux pour limiter les dégâts et sauver son activité en cas de crue.
vidéo préparation des TPE PME.png

Description

Des TPE/PME particulièrement vulnérables

En Île-de-France, 60 000 entreprises pourraient être directement inondées en cas de crue majeure de la Seine et près de 100 000 entreprises supplémentaires pourraient subir des interruptions de réseaux (électricité, chauffage, eau potable, assainissement, etc.).

Les TPE/PME, qui représentent une large majorité des entreprises franciliennes, sont particulièrement vulnérables au risque d’inondation. Faute de temps, de moyens humains et financiers, elles sont bien souvent moins préparées à ce type d’évènement que les grands groupes.

3 minutes pour apprendre à se préparer

Conçue en partenariat avec l’Etat (DRIEE) et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Ile-de-France, cette vidéo présente, en seulement 3 minutes, quelques réflexes simples et peu coûteux permettant de limiter les dégâts et multiplier ses chances de sauver son activité.

N’hésitez pas à la partager auprès de votre réseau, lors de vos prochaines sessions de sensibilisation ou à nous demander le fichier MP4 pour l’intégrer à votre site web.

Pour aller plus loin dans la préparation au risque d’inondation, vous pouvez consulter le guide d’auto-diagnostic dédié aux TPE-PME et réalisé par l’Etat.

 

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Responsable d’entreprise, d'administration ou encore d’établissement culturel en Île-de-France ? Préparez-vous en réalisant votre diagnostic de vulnérabilité au risque d'inondation.
Guides auto-diagnostic DRIEE

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Si la Seine ou la Marne débordent et inondent votre entreprise ou votre commerce, que ferez-vous ? Savez-vous si votre assurance est complète ? Savez-vous si vous pouvez rapidement installer vos ordinateurs ou vos armoires d’archives au 2e étage ? Et justement ces archives, ne serait-il pas judicieux de les remonter dès aujourd’hui à l’étage, pour ne pas le faire en "mode panique", pendant la crue ?

Pour vous aider à vous poser les bonnes questions et à anticiper la crue, la DRIEE (Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie) Île-de-France vient de publier des guides d’auto-diagnostic.

Organisez vous avant la crue

  • vous pouvez limiter les dommages même sans investir, en planifiant le déplacement de votre matériel sensible dans des espaces hors d’eau ;
  • une fois alerté par votre commune ou votre Préfecture, vous disposez d'au moins 48h avant une inondation par débordement des grands cours d’eau en Île-de-France ;
  • échangez avec votre assureur sur votre contrat. Certains dommages ne sont en effet pas automatiquement couverts et nécessitent une garantie spécifique (les pertes d’exploitation par exemple).

Protégez votre activité

Vous pouvez, dans certains cas, réduire les dommages en :

  • investissant dans du matériel pour limiter les entrées d’eau (batardeau, clapet anti-retour, bouchon d’aération…) ;
  • réalisant des travaux (réhaussement des équipements sensibles, du réseau électrique…).

Le guide d’auto-diagnostic précise des prix indicatifs des équipements et travaux de réduction de vulnérabilité au risque d’inondation.

Des guides élaborés avec les professionnels

Dans le cadre de la Stratégie Locale de Gestion du Risque d’Inondation de la métropole francilienne, la DRIEE, avec l’implication d’acteurs professionnels (responsables d’entreprises, chambres consulaires), a développé des outils de sensibilisation et d’auto-diagnostic face au risque d'inondation pour quatre cibles prioritaires :

Avant de vous lancer dans ce diagnostic, il est conseillé de lire le guide d’auto-diagnostic qui vous aidera à compléter le fascicule propre à votre activité.

 

Documents: 
Flyer de promotion des guides
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Le Bouclier Bleu France nous explique pourquoi il est important de préserver son patrimoine familial et comment faire s'il a été endommagé suite à une inondation.
Sauver son patrimoine familial ©Comité francais du Bouclier bleu - Bouclier bleu France

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Livres, photographies, disques, textiles, objets décoratifs… tous ces biens matériels constituent notre patrimoine familial. Au-delà de leur valeur marchande, certains objets et documents possèdent une valeur symbolique forte pour nous car ils sont reliés aux souvenirs uniques de notre passé proche ou lointain. Leur destruction ou leur dégradation quand une inondation nous frappe peut provoquer un sentiment de perte immense.

L’anticipation des risques d’inondation peut nous aider à limiter les dommages. S’organiser de façon préventive, en réfléchissant où et comment mettre à l’abri nos biens familiaux quand l’alerte est donnée, selon les moyens à disposition, est donc important.

Après l’inondation, si les dégâts n’ont pu être évités, il est encore possible de réduire les dommages, en connaissant les « gestes qui préservent ». Ils permettent à tout un chacun d’intervenir dans l’urgence pour sauver son patrimoine familial et en assurer l’accessibilité aux générations présentes comme futures.

Afin d’adopter ces gestes-réflexes, le Bouclier bleu Français a élaboré un guide de bonnes pratiques accessible en ligne. À travers ses cinq fiches thématiques, le guide indique de manière claire et simple le matériel nécessaire et la démarche à suivre étape par étape pour sauver nos biens.

Alors, n'attendez plus !

 

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Vous souhaitez tester une nouvelle manière de sensibiliser un groupe d’habitants, d’élus, de jeunes ou d’entreprises au risque d’inondation ? Le kit "balade urbaine" est fait pour vous !
Illustration du kit pédagogique de la balade en Val-de-Marne

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Parler des inondations à ses concitoyens, ses collègues ou ses admnistrés n'est pas toujours facile. Et pourtant, de nombreux franciliens souhaitent en savoir plus sur un risque qui pourrait toucher très durement leurs lieux de vie.

Avec nos partenaires, nous avons testé à de nombreuses reprises la balade urbaine, un format convivial et trés apprécié. Nous avons construit avec des associations un kit qui facilite grandement son organisation. D'abord pensé pour le Val-de-Marne, le kit est désormais disponible pour les territoires de Seine-et-marne, de Paris et des Hauts-de-Seine.

Sans être un spécialiste du sujet, ce kit vous aide à organiser et animer une balade sur votre territoire. Il contient 3 éléments :

  • Des fiches discours détaillées et illustrées pour vous permettre de comprendre les messages clefs à transmettre lors de la balade,
  • Des planches pédagogiques pour illustrer vos propos et faciliter la compréhension de notions parfois complexes pour des non-initiés comme le bassin versant, l’inondation par remontée de nappes, le rôle des différents acteurs dans la gestion de crise…,
  • Un carnet dispensant quelques conseils pratiques avant de se lancer dans l’animation d'une balade, les thématiques à aborder en fonction des arrêts sélectionnés et plusieurs tracés de balades ayant déjà été testés à Paris et dans les Hauts-de-Seine.

Si vous n'êtes pas très à l'aise sur la thématique, EPISEINE propose en complément des formations gratuites chaque année sur ce sujet.

Formation EPISEINE
Formation EPISEINE "apprendre à animer une balade urbaine" - session 2019
 

 

Enfin, n'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez obtenir les fichiers modifiables des kits.

Documents: 
Kit balade Paris
Kit balade Hauts-de-Seine
Kit balade Seine-et-Marne
Kit balade Val-de-Marne
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Un petit équipement qui mérite la curiosité...
schéma de fonctionnement d'un clapet anti retour

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Le clapet anti-retour : quel objectif ?

Pour empêcher l’intrusion de l’eau dans son logement en cas d’inondation, il est souvent indispensable d’installer un clapet anti-retour. Une protection au niveau de la voirie ne suffit pas (batardeaux, sacs de sables…).Il est indispensable parce que l’eau de débordement des cours d’eau s’infiltre parfois dans les réseaux d’assainissement (évacuation des WC, eaux usées) ou dans les réseaux d’eaux pluviales (les eaux issues des gouttières) et cela peut en quelque sorte « remonter » jusque dans les logements. L’eau polluée peut alors causer des dégâts importants dans l'habitation et de vrais désagréments !

Les obligations

L'article 30 du Règlement d'assainissement de Paris, et plus généralement l’ensemble des règlements d’assainissements de la région francilienne, précisent que : "Tout appareil d'évacuation se trouvant à un niveau inférieur à celui de la chaussée dans laquelle se trouve l'égout public, doit être muni d'un dispositif anti refoulement contre le reflux des eaux usées et pluviales".

Ces dispositifs, lorsqu’ils sont correctement entretenus, empêchent la remontée des égouts dans les logements. En situation normale les effluents (les eaux évacuées) sont libres de rejoindre le réseau d'assainissement communal et, dans le cas où les effluents cherchent à remonter les canalisations, un dispositif (clapet, boule…) vient se fermer de façon à les bloquer.

La mise en place de ce dispositif est à la charge du propriétaire du bâtiment. Ce système doit être installé dans l'emprise de la propriété ou bâtiment, généralement au plus près du branchement à l'égout public, lieu où sont concentrés tous les rejets.

Comment faire pour installer un clapet anti-retour ?

Il faut consulter un plombier ou être un très bon bricoleur pour connaitre la faisabilité de l’installation du clapet. Si vous êtes à proximité ou dans la zone inondable, vous pouvez prendre contact avec les services en charge des réseaux d’assainissement collectifs (auprès de votre intercommunalité ou de votre commune) et leur demander si la pose est nécessaire. Elle peut se faire sur le réseau des eaux usées et/ou sur le réseau des eaux pluviales. Tout dépend si votre réseau communal est unitaire (un seul égout pour les eaux usées et pour les eaux pluviales) ou séparatif (un égout pour les eaux usées et un autre pour les eaux pluviales).

  • Dans les cas les plus simples, sur le ou les réseaux d’une seule habitation, si les canalisations situées en sortie de votre logement sont facilement accessibles, vous pouvez poser un clapet en prévoyant de pouvoir l’entretenir ultérieurement (prix minimum de 300 € : fourniture et main d’œuvre). À noter que les clapets les plus simples sont susceptibles de coincer des débris et peuvent provoquer des dysfonctionnements s’ils ne sont pas entretenus.
  • Dans d’autres cas, il est difficile d'implanter un clapet sans des travaux de terrassement pour reprendre un tampon de visite par exemple. Les coûts se chiffrent alors possiblement à plusieurs milliers d’euros. Il est pertinent de choisir dans ces configurations des clapets dits « sans pertes de charge » dont la technologie va limiter les dysfonctionnements liés aux débris.

Dans le cas d’une copropriété comprenant de nombreux lots, les coûts de pose de ce ou de ces clapets anti-retour resteront très modestes par rapport aux dégâts ou aux désagréments ainsi évités.

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Jacques Faye répond aux questions d'Episeine relatives à la sauvegarde des biens culturels.
Jacques Faye

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Comment définiriez-vous la notion de bien culturel ?

La notion de bien culturel renvoie à la notion de patrimoine culturel. Alors, on pense tout de suite aux formes bâties, bien entendu. Mais, des archives, des biens enterrés, tout ce qui est archéologique fait partie du patrimoine culturel… sans compter les dimensions immatérielles :  les langues régionales et la gastronomie d’un terroir sont aussi du patrimoine ! Bien sûr dans le cas du risque inondation, ce sont les biens matériels qui sont menacés.
Par ailleurs, ce patrimoine est communément hiérarchisé :  Il y a des biens dits locaux, ou nationaux, ou du patrimoine mondial… De quoi parle-t-on exactement ? Un lavoir local est aussi un bien culturel, en plus d’avoir une fonction pratique : on y lavait le linge.
Et puis, il y a le bien personnel : l’album de photos, c’est le patrimoine de la famille, et un patrimoine souvent irremplaçable.

A-t-on une idée de la valeur des biens culturels en Ile-de-France ?

Le bien culturel, c’est ce qui n’a pas de valeur monétaire. Ou alors, la valeur de reconstruction. C’est inestimable et pas assurable, et d’autant plus précieux. Ce qui veut dire que sa protection est d’autant plus importante. L’assurance ne permet pas de refaire le bien, contrairement à certains sites industriels par exemple. Et puis, la reconstruction d’un patrimoine culturel pose énormément de problèmes. Il suffit de voir tous les débats autour de Notre-Dame : on refait à l’identique ? ou l’on marque notre époque ?

Où en sommes-nous pour la protection des biens culturels face au risque d’inondation ?

Pour l’instant, ce risque est assez faiblement pris en compte… C’est pour cela qu’une initiative comme Episeine est la bienvenue. Cela pourrait permettre, entre autres, d’évaluer systématiquement l’exposition du patrimoine aux inondations… ce qui serait tout à fait conforme à la Directive européenne de 2007, qui demande aux états membres de prendre en compte la gestion des inondations et de leurs conséquences dommageables sur la santé humaine, sur l’économie, l’environnement, le patrimoine… Cette directive faisait suite aux inondations de Prague et de Dresde, deux villes chargées d’histoire, ce qui n’était pas un hasard.

Y a-t-il une vulnérabilité particulière au patrimoine ?

Penser « sauvegarde du patrimoine culturel » induit de modifier la façon de penser le risque inondation et sa prévention. Classiquement, le risque est évalué par le croisement de l’intensité du phénomène et de l’importance des enjeux. Mais dans les faits, les acteurs raisonnent trop souvent en fonction de l’intensité de l’alea : crue décennale, centennale etc… Ce qui ne fonctionne pas ainsi pour la préservation des biens culturels. On peut avoir une inondation de faible intensité dans un lieu très chargé d’histoire – et dans ce genre de site exceptionnel, même une petite inondation peut avoir des conséquences dramatiques.

Alors, que faut-il faire ? et qui doit faire ?

Préparer les consciences au fait qu’ils vont avoir à gérer des situations exceptionnelles et qu’ils doivent savoir comment agir. Nous sommes déresponsabilisés :  l’incendie de ma maison ce n’est pas moi, c’est le problème des pompiers ; l’inondation, c’est à la Préfecture de s’en occuper etc. Cette culture française de la délégation est l’une des causes essentielles de la vulnérabilité des biens culturels.

D’autant plus que l’Etat ne pourra pas tout faire en cas de grande crue en Ile-de-France.

Il ne faut pas oublier que, si l’on reprend l’exemple de Notre-Dame, il n’y avait pas de personnes à évacuer… Ainsi les 400 pompiers ont pu se consacrer à la sauvegarde des œuvres. Mais les pouvoirs publics ne pourront pas évacuer tous les biens culturels en cas de crue, et la sauvegarde des personnes sera prioritaire de toute façon.
Il ne faut pas se limiter à une logique d’évacuation. Il faut réfléchir à la mise en sûreté des biens, prévoir des locaux de confinement pour mettre à l’abri.
Et puis, surtout, il faut se préparer. Si ça arrive, comment on réagit ? Cela veut dire faire des exercices, répéter les gestes et les actions.

Comment on sensibilise au mieux à cette préservation, par exemple dans le cadre d’Episeine ?

Il ne faut pas d’actions isolées, ou d’actions d’éclat. Le one shot, ne sert pas à grand-chose. Pour les biens culturels comme pour le reste, c’est une question d’éducation, il faut de la répétition, de la pédagogie, un programme dans la durée, et un chef de programme.
Il y a une réflexion intéressante à mener : comment font les pays qui vivent avec le risque et en partagent la responsabilité ? Le Japon, par exemple, avec les séismes…. Eh bien tous les ans le Japon organise un jour de la prévention du risque, pendant lequel on s’exerce, à l’école, en entreprise etc.
Il faudrait en France une journée consacrée au risque dans nos territoires. Ça existe déjà au niveau international, c’est le 13 octobre. Nous avons la journée du patrimoine, ce qu’on veut transmettre. Pourquoi ne pas faire la journée de la sauvegarde du patrimoine ; avec des événements, des exercices dans les musées…

 

Jacques Faye a été chef du bureau information préventive, coordination et prospective du service des risques naturels et hydrauliques du ministère de la transition écologique et solidaire.

 

Sources: 
« Le musée du Louvre face au risque de crue » : film présentant les mesures prises par le musée pour préserver l’établissement du risque inondation. https://www.dailymotion.com/video/x2qp2b7
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Lorsqu'une inondation est considérée comme catastrophe naturelle, les dommages causés sont couverts par un régime spécifique.
Fiche-assurances-habitant

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Habitant ou gérant d'entreprise, lorsqu'une inondation survient, chacun se tourne vers son assureur en espérant que les dommages causés par l'eau seront indemnisés.

En collaboration avec la FFA (Fédération Française de l'Assurance) et la MRN (Mission des Risques Naturels), nous avons conçu deux fiches illustrées pour vous expliquer simplement le régime spécifique Catastrophe Naturelle.

Ces documents vous permettront de mieux comprendre les modalités de couverture de l'assurance, les franchises appliquées, les délais d'indemnisation ou encore les bonnes pratiques pour être sûr.e d'être correctement indemnisé suite à une inondation.

 

Documents: 
Fiche-assurances-entreprise
Fiche-assurances-habitant
Sources: 

Un guide complet réalisé par la MRN est également disponible.

Vous pouvez également consulter le site de la FFA : https://www.ffa-assurance.fr/infos-assures/assurance-des-catastrophes-naturelles

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Sous l’autorité du maire de la ville, le rôle de ces réservistes est d’intervenir aux côtés des secours lors de catastrophes naturelles ou d’accidents industriels.
Réservistes PAPI de l’Yerres

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Dans le cadre du PAPI (Programme d'Actions de Prévention des Inondations) de l’Yerres et en partenariat avec la commune de Boussy-Saint-Antoine, le 18 avril 2019 s’est tenue pour la première fois au SyAGE (Syndicat pour l'Assainissement et la Gestion des Eaux du bassin versant de l'Yerres) une formation dédiée à la gestion des risques en cas d’inondation à destination des membres de la Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC) de Boussy-Saint-Antoine.

Leurs missions peuvent se traduire par exemple par l’assistance et le soutien aux sinistrés ou à la diffusion d’informations sur la conduite à tenir.

Au programme de cette formation :

  • une présentation détaillée du système de télésurveillance des eaux du bassin versant de l’Yerres ainsi que du Plan de Gestion de Crise d’Inondation (PGCI) mis en œuvre par le SyAGE ;
  • une séquence participative afin de contrer les idées reçues au sujet des inondations.

Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs aspects et de répondre aux différentes questions des réservistes. Les bénévoles sont repartis avec un ensemble de documents sur la prévention des inondations dont un formulaire d’inscription au SIRYAC (Système d’information des riverains de l’Yerres pour l’alerte de la crue). Le SIRYAC est un outil d’information qui permet de signaler l’arrivée d’une éventuelle inondation dans votre commune.

Pour faire face aux situations de crises, plus particulièrement aux inondations, de nombreuses communes mettent en place une réserve communale de sécurité civile. A titre d'exemple, la ville d’Orléans compte à ce jour plus de 90 bénévoles au sein de sa réserve communale.

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L’incendie ce 15 avril 2019 à Notre-Dame de Paris est une désolation et nous avons assisté impuissants à cette catastrophe.
Notre Dame de Paris

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Notre-Dame de Paris : des collections sauvées par les Pompiers

L’intervention de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris a permis de sauvegarder la structure de l’édifice mais également de nombreux biens culturels. En parallèle des opérations de lutte contre l’incendie, les sapeurs-pompiers sont intervenus simultanément dans le cadre du plan de sauvegarde de l’édifice pour évacuer les collections priorisées. C’est une chance que Notre-Dame ait mis en place un plan de sauvegarde et organisé des exercices in situ de protection des collections en 2018 avec la BSPP et les sapeurs-pompiers basés au musée du Louvre.  

Un patrimoine également vulnérable aux risques d'inondations

Cette catastrophe nous en rappelle d’autres, avec cette même consternation, lorsque le patrimoine culturel est détruit ou gravement endommagé nous sommes tous concernés. Outre les incendies qui sont ravageurs, notre patrimoine est également concerné par le risque inondation, les crues dans le sud de la France et celles de 2016 et 2018 en région parisienne nous l’ont rappelé.

L’importance d’anticiper à travers un plan de sauvegarde

Si un sinistre survient malgré les actions mises en œuvre pour empêcher ou retarder sa survenance, a fortiori sur un site patrimonial, il est essentiel de réaliser en amont un plan de sauvegarde pour faciliter l’évacuation des collections et leur sauvegarde : en les priorisant (si l’on veut tout sauver on ne sauve rien !) et en anticipant l’organisation de leur sauvegarde. En cas de risque incendie, nous rappelons qu’il est primordial de partager son travail de plan de sauvegarde avec les sapeurs-pompiers.  

Une démarche lancée par l’EPTB Seine Grands Lacs en cours en Île-de-France : diagnostic inondation et plan de sauvegarde crue

L’EPTB Seine Grands Lacs a lancé une étude en 2018 afin d’identifier et mobiliser des sites conservant des biens culturels en Ile-de-France en zone inondable (Seine, Marne).

Le but de cette étude est de réaliser des diagnostics inondation (réalisés par la société Examo). Puis, d’accompagner chaque site pour la formalisation de leur plan de sauvegarde des biens culturels. Suite aux diagnostics inondations réalisés, nous les accompagnons en les conseillant lors de réunions d’étapes et en leur fournissant des trames de documents adaptés à leur besoin afin que chacun puisse réaliser un plan de sauvegarde crue adapté à son établissement.

Il est important d’anticiper : 

  • prioriser les collections selon le temps estimatif d’évacuation,
  • définir les zones de repli,
  • les cheminements d’évacuation,
  • établir des listes d’appel à volontaires,
  • estimer les besoins matériels et logistiques,
  • réaliser les achats, etc...

Un travail sur la recherche de mutualisation entre les sites sera également engagé. À l’issue de la formalisation des plans de sauvegarde, ils pourront être testés lors d’exercices.

À ce stade, la démarche porte sur 3 territoires : le 12e arrondissement de Paris, l’île de Chatou (78) et le Val-de-Marne et permet de travailler sur des typologies de bâtiments et de collections diverses : Cinémathèque Française, Eglise Saint Antoine des Quinze-Vingts, Ateliers des musées, Musée Fournaise…

 

Sources: 

Pour joindre les auteurs de l'article : Mylène FLORENTIN et Lora HOUSSAYE

Pour joindre EXAMO : www.examo.fr