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À l'échelle de votre famille, avec vos voisins ou au sein de votre entreprise, vous détenez les solutions les plus simples pour faire face au risque d'inondation. Voici 5 connaissances de base à avoir sur ce risque !
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  • En cas de crue majeure (comme en 1910), combien de Franciliens seraient touchés par des perturbations liées aux inondations ?

Aujourd’hui, environ 850 000 Franciliens vivent en zone inondable. Mais en cas de crue majeure, 5 millions de personnes pourraient être touchées à des degrés divers par les perturbations liées aux inondations. Au-delà des conséquences en zones inondées (habitations touchées, coupures d'eau ou d'électricité, problèmes sanitaires liés aux égouts, etc.), des zones non inondées seraient elles aussi fortement impactées : plus de 1,5 million de personnes pourraient être touchées par des coupures d'électricité, et 1,3 million par des coupures d'eau potable. Les services à la population (école, hôpitaux, etc.), les transports (train, métro, routes...) et les entreprises seraient aussi fortement perturbés !

Pour savoir si vous habitez ou travaillez en zone inondable, renseignez l’adresse de votre domicile ou de votre lieu de travail sur episeine.fr.

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  • Au cours des 70 dernières années, 4 lacs-réservoirs ont été construits pour stocker une partie des eaux lors des crues. En janvier 2018, ces ouvrages ont permis de réduire la hauteur d’eau de la Seine et de la Marne de combien de centimètres ?

Lors de la crue de janvier 2018, les lacs ont permis de réduire la hauteur d’eau d’environ 65 cm à Paris Austerlitz et à Gournay-sur-Marne !

Situés en Bourgogne et en Champagne, ces lacs permettent de diminuer les risques d’inondation. Cependant, leur efficacité reste limitée par leur capacité de stockage (830 millions de m3) et par la localisation des pluies (en juin 2016 par exemple, ils n’ont pas pu jouer leur rôle car les précipitations se sont produites entre les lacs et Paris). Ils ne sont donc pas suffisants pour supprimer totalement le risque d’inondation par la Seine et la Marne en Île-de-France. Il faut se préparer à vivre avec ce type d’évènements !

À noter : le site pilote de la Bassée, qui sera aménagé entre l’aval de Bray-sur-Seine et la commune de Marolles-sur-Seine en Seine-et-Marne, permettra une baisse supplémentaire de la ligne d’eau de 20 à 60 cm suivant les crues et les lieux.

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  • En cas de crue majeure de la Seine, combien de temps l’eau peut-elle stagner en zone inondée ?

En cas d’inondation en Île-de-France, l’eau peut rester jusqu’à 56 jours hors de son lit habituel, comme en 1910 par exemple.

Lorsque la Seine et la Marne sont en crue, l’eau monte doucement... mais redescend aussi très lentement. On parle de cinétique lente. En plus des dégâts matériels, les sols et les fondations des bâtiments peuvent être fragilisés, car ils sont restés sous l’eau pendant plusieurs semaines. Il faut même reconstruire certains bâtiments !

Les dégâts causés par l’eau peuvent aussi en entraîner d’autres à plus long terme (fissures, infiltrations, etc.). On parle alors d’effets dominos. Le temps de retour à la normale après une crue se compte donc en mois, voire en années pour les crues majeures !

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  • À votre avis, de combien d’heures disposez-vous pour vous préparer ?

En cas d’annonce de crue, vous aurez entre 24h et 48h pour vous préparer et évacuer votre logement !

En Île-de-France, la montée des eaux et la décrue sont prévisibles jusqu’à 48 heures à l’avance. Avant l’inondation, les autorités ont le temps d’informer la population et d’alerter ceux dont les logements doivent être évacués pour qu’ils réfléchissent à une solution alternative d’hébergement.

Les habitants ont ainsi la possibilité d’anticiper (par exemple en surélevant leurs meubles et appareils sensibles) et de rassembler les objets à emporter avec eux en cas d’évacuation.
Pour vous préparer au mieux, consultez episeine.fr !

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  • Selon vous, les autorités pourront-elles accompagner l’ensemble de la population touchée par l’inondation ?

En cas de forte inondation, les autorités ne pourront pas aider tout le monde…

Les autorités se chargeront en priorité des personnes les plus vulnérables (isolées, âgées, handicapées…). Le reste de la population devra faire preuve d’autonomie pour faciliter l’intervention des secours.

Voici quelques bons réflexes à adopter :

- Réfléchissez au préalable à des solutions alternatives d’hébergement (chez des amis, de la famille, etc.) pour éviter d’avoir à être hébergé dans des centres d’accueil d’urgence ;

- Informez-vous régulièrement en suivant les médias officiels (préfecture, mairie, vigicrues.fr, etc.) et respectez toujours les consignes de sécurité ;

- Prévenez vos voisins et entraidez-vous avant, pendant et après l’inondation !

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Vous pensez avoir tout retenu ? Vérifiez-le grâce au quiz EPISEINE "l'essentiel à savoir en 5 questions", disponible en bas de page.

Sources: 

Quiz : l'essentiel à savoir en 5 questions

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Arnaud Manry, troisième lauréat du "Prix Georges Emblanc" 2019
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Un prix en hommage à Georges Emblanc

En 2019, pour rendre hommage à Georges Emblanc, personnalité engagée qui a accompagné pendant des années l'EPTB Seine Grands Lacs, un prix portant son nom a été lancé. Ce prix vise à récompenser des personnes méritantes, qu'il s'agisse d'étudiants ou de professionnels, suivant un master ou cursus équivalent, et ayant rédigé un mémoire de fin d'études portant sur les thématiques inondation/crues et étiage, l'éducation à l'environnement, l'aménagement urbain ou bien encore la biodiversité.

Après avoir examiné différents mémoires reçus, en mai 2019, le jury, composé de représentants de l'EPTB Seine Grands Lacs et de l'ONG ERN France a attribué le premier "Prix Georges EMBLANC pour la Culture du fleuve, la prévention du risque inondation et la biodiversité" à Noémie THOMAS et le second prix à Marion PERNEY. Le troisième prix a été remis à Arnaud MANRY pour son mémoire de master « Pluies extrêmes et submersions rapides : Solidarités sociales et économiques au service de la résilience ? »

Un mémoire très riche et pédagogique

Mémoire de grande qualité, par sa technicité, sa richesse et la variété des angles traités, ce travail intéressera bien sur tous les professionnels des risques qui y retrouveront certains aspects théoriques connus, mais qui découvriront sans doute aussi comment les pouvoirs publics en général peuvent tenter d’encadrer et organiser les solidarités territoriales qui peuvent se mettre en place dans une zone sinistrée, afin que cette générosité spontanée soit un « plus » et en aucun cas un facteur de désorganisation qui viendrait ajouter de la complexité à la crise.

Fruit d’un très gros travail bibliographique, de lecture, d’interviews et de recherche, ce mémoire peut constituer, pour des étudiants travaillant sur les risques naturels ou même pour des élus ou techniciens de collectivités locales désireux de mieux comprendre la gestion de crise et le risque inondation, une entrée en matière et un guide très utiles pour tenter d’acquérir certaines notions de base.

Constitué de trois grandes parties, après un rappel des bases théoriques de la gestion de crise, puis la restitution d’un travail d’enquête mené auprès des deux communes sinistrées du Gard et du Var, Arnaud Manry fournit dans une dernière partie une liste d’une vingtaine de propositions, plus ou moins originales et innovantes, mais qui viennent parfaitement compléter certains manques qu’il a pu relever, lors de catastrophes et RETEX, au cours de ses recherches. Au final, c’est un ensemble assez complet qui est proposé à la lecture et qui viendra sans nul doute éclairer les spécialistes du risque inondation et tout simplement celles ou ceux que le sujet intéresse.

Le jury du Prix Georges Emblanc 2019 a voulu récompenser ce mémoire, en lui attribuant le troisième prix, en raison des multiples qualités de ce travail d’une grande rigueur et formellement exemplaire, pour les sujets originaux retenus, pour sa structure impeccable et pour les analyses fournies. Les jurés ont de plus été sensibles au fait que cet ouvrage émanait d’un professionnel déjà bien ancré dans la vie active, qui reflète une personnalité volontaire et affirmée.

Arnaud MANRY, professionnel expert en tant que commandant des sapeurs-pompier

Arnaud MANRY, commandant des sapeur-pompier, âgé d’une quarantaine d’années à la remise du Prix, travaille aujourd’hui en tant qu’adjoint au Chef Gestion des risques au SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) de l’Allier, et il est aussi, depuis le 1er janvier 2019 Chef de groupement Chargé de mission auprès du DDSIS.

A travers le prix remis au commandant Arnaud Manry du SDIS de l’Allier, c’est indirectement tout le corps des Sapeurs-Pompiers, et aussi les milliers de pompiers bénévoles qui s’engagent au quotidien, que les jurés ont aussi voulu féliciter, un groupe de femmes et d’hommes plébiscités par les Français, un groupe capable de produire des personnes aussi exemplaires que ce lauréat passionné par son métier et le goût de servir les autres.

Il est à noter en conclusion que le mémoire d’Arnaud Manry avait déjà fait l’objet d’une première distinction puis que ce travail avait été primé aux Prix de l’ENSOSP 2016 en recevant l’Accessit et prix de la qualité littéraire.

Le mémoire d’Arnaud MANRY est disponible en ligne via ce lien : Pluies extrêmes et submersions rapides : Solidarités sociales et économiques au service de la résilience ?

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Marion Perney, seconde lauréate du "Prix Georges Emblanc" 2019
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Un prix en hommage à Georges Emblanc

En 2019, pour hommage à Georges Emblanc, personnalité engagée et grand passionné d'environnement, des rivières et de la transmission des connaissances, homme de convictions qui a accompagné pendant des années l'EPTB Seine Grands Lacs, un prix portant son nom a été lancé. Ce prix vise à récompenser des personnes méritantes, qu'il s'agisse d'étudiants ou de professionnels, suivant un master ou cursus équivalent, et ayant rédigé un mémoire de fin d'études portant sur les thématiques inondation/crues et étiage, d'éducation à l'environnement, d'aménagement urbain ou bien encore relatif à la biodiversité et la protection des espaces naturels.

Après avoir examiné toute une série de mémoires reçus, en mai 2019, le jury, composé de représentants de l'EPTB Seine Grands Lacs et de l'ONG ERN France a attribué le premier "Prix Georges EMBLANC pour la Culture du fleuve, la prévention du risque inondation et la biodiversité" à Noémie THOMAS (présentation de son mémoire). Le second prix a été remis à Marion PERNEY pour son mémoire "Résilience d'un territoire inondable - Entre surface et sous-face".

Un mémoire ayant trait à la résilience de certains quartiers de Naples

Si le jury a récompensé ce mémoire, lui attribuant le second prix Georges Emblanc, c'était pour la grande qualité rédactionnelle de l'ouvrage, son esthétique et la faculté d'analyse de la résilience urbaine de certains quartiers de Naples. Le jury a aussi voulu distinguer cette jeune femme parce que l’auteure - cela se ressent à la lecture de ses lignes - s’est littéralement passionnée pour son sujet, avec une envie réelle de trouver des solutions à ce défi extrême d'essayer de combiner - dans l'explosive cité napolitaine - des impératifs parfois contradictoires pour des zones parfois triplement exposées (risque d'éruption volcanique, de submersion, d'inondations par ruissellement ou débordement..). Document parfois technique et pointu sur certains aspects, ce mémoire reste malgré tout accessible à des non-initiés. Il permet au lecteur de se mettre dans la peau d’un aménageur qui voudrait rendre résiliente une zone délaissée et d'en faire une chance pour la ville.

L'auteure a aussi mis en avant l'opportunité de diminuer le risque inondation tout en répondant à d’autres nécessités, en termes de mobilité par exemple, pour créer de nouveaux espaces de loisirs dans les villes ou des activités économiques bénéfiques pour la population : l’exemple du maraichage, des agriculteurs locaux étant susceptibles de s'emparer de ces secteurs inondables et de ces "délaissés" afin d'en faire des lieux de vie et de développement local.

Fortement imprégnée d’une vision d’architecte et d’urbaniste, à travers son travail académique, Marion Perney n’a pas oublié de s’ouvrir à d’autres disciplines ou sujets que ceux de son seul champ d’étude. Elle offre à travers son mémoire et cette lecture, un très beau « voyage » vers l'ailleurs méditerranéen, mais qui fait écho à nos propres préoccupations Françaises, un périple qui ouvre l’esprit et propose au lecteur de formidables pistes de réflexions ainsi qu’un cas d’étude particulièrement inspirant avec ces terres volcaniques en toile de fond !

Une remise des prix organisée lors de la rencontre inter-PAPI

Ce second Prix Georges Emblanc 2019, attribué à Marion Perney pour ses formidables recherches, lui a été remis, ainsi qu'un chèque d'un montant de 300 euros, à l’occasion de la rencontre inter PAPI (Programmes d'Actions de Prévention des Inondations) organisée le 4 juin 2019 à la Maison de l'RATP. Ce prix lui a été remis par Frédéric Molossi, Président de l'EPTB Seine Grands Lacs et Roberto Epple, Président d'ERN France.

Les deux autres lauréats du Prix Georges Emblanc 2019 sont Noémie THOMAS  (1er prix) et Arnaud MANRY (3ème prix) qui font l'objet d'articles distincts sur EPISEINE

Le mémoire de Marion PERNEY est disponible via ce lien : Résilience d'un territoire inondable-entre surface et sous-face

 

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EPISEINE et l'IRMA s'adaptent au Covid-19. Afin de pouvoir continuer les formations à la gestion de crise en toute sérénité, nous vous proposons de participer à nos formations en visioconférence !
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Nos formations s'adaptent aux contraintes sanitaires. Découvrez dès à présent nos prochaines formations dispensées à distance. Les outils s'adaptent et le format évolue en conséquence. Pour s'adapter à la distance, nos formations sont à présent dispensées sur deux modules d'une demi-journée.

Dès l'automne 2020, trois de nos formations sont au programme :

Pour en savoir plus sur les formations gratuites proposées par EPISEINE, retrouvez notre catalogue de formation dans la partie "documentation ci-dessous"
Pour connaitre les prochaines dates, lieux et modalités d'inscription, vous pouvez suivre nos actualités sur episeine.fr ou sur nos réseaux sociaux.

Documents: 
catalogue_episeine.pdf

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Pour les établissements scolaires, l’anticipation est essentielle afin de faire face sereinement au risque d’inondation. Comment s’y préparer en amont ? Découvrez-le grâce à cette nouvelle vidéo EPISEINE co-réalisée avec l’IFFO-RME.
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Description

Avec la crise du COVID-19, la question de l’ouverture des établissements scolaires et de la poursuite de l’enseignement a été au cœur de l’actualité. Une inondation entraîne les mêmes préoccupations : quelle disponibilité des locaux et du personnel enseignant ? Que faire si les fournisseurs ne peuvent pas poursuivre leur activité ? L’enseignement à distance peut-il être mis en place en attendant un retour à la normale ?

Qu’une inondation soit à cinétique rapide ou à cinétique lente, un établissement scolaire doit pouvoir anticiper le risque afin d’être prêt le Jour J. Pour se préparer en amont, plusieurs outils et formations existent afin d’épauler le responsable d’établissement. Découvrez-les grâce à cette nouvelle vidéo EPISEINE, coréalisée avec l’Institut Français des Formateurs Risques Majeurs et protection de l’Environnement (IFFO-RME) ».

Communauté scolaire face au risque d'inondation : comment se préparer ?
 

 

L’anticipation : la clÉ pour surmonter une inondation

Une montée des eaux peut avoir de nombreuses conséquences perturbant le bon fonctionnement d’une école. En cas d’inondation rapide, comme il en survient surtout dans le sud de la France, la mise en sécurité est la priorité. En cas d’inondation lente, comme dans le cas des crues de la Seine et de la Marne, le territoire est impacté pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Une indisponibilité du personnel, des locaux, des réseaux informatiques ou des fournisseurs est alors très probable. L’enseignement à distance ou le redéploiement du corps enseignant et des élèves dans d’autres établissements peut être une solution. Dans tous les cas, l’anticipation est indispensable. Comment la communauté scolaire peut-elle concrètement se préparer ?

  • Connaître le risque d’inondation sur son territoire : s’informer sur le site Episeine.fr pour déterminer si l’école, le personnel éducatif ou les fournisseurs sont situés en zone inondable.
  • Anticiper les conséquences de la montée des eaux pour le bâti : rehausser le compteur électrique, déplacer les équipements informatiques et les dossiers ou objets vulnérables, etc.
  • Former le personnel au risque : le réseau « Risques Majeurs éducation » (RMé), fort de plus de 500 membres, délivre des formations thématiques sur le sujet. Afin d’en bénéficier, contactez l’Iffo-rme.fr.
  • Sensibiliser les élèves : de nombreuses ressources pédagogiques sont disponibles sur Episeine.fr ou Iffo-rme.fr. Des évènements comme PLOUF ou Mouille ta plume ont également lieu chaque année pour sensibiliser les élèves.

 

Le plan particulier de mise en sÛretÉ : un outil de gestion de crise pour les Écoles

Le Plan particulier de mise en sûreté (PPMS) est un outil de préparation des écoles et des établissements scolaires aux risques majeurs (aléas naturels, accidents technologiques ou encore attentats). Adapté à chaque établissement, il précise les mesures à mettre en œuvre en cas de crise afin de mettre en sûreté les élèves et le personnel en attendant l’arrivée des secours.

Le PPMS peut être déclenché en cas d’inondation. Il permet alors au responsable d’établissement de gérer la crise grâce à l’identification préalable des moyens pour alerter personnel et élèves, des conduites à tenir, des lieux de mise à l’abri et des missions de chacun. Un annuaire de crise vient compléter le dispositif.

 

Des supports de sensibilisation en accÈs libre sur episeine.fr

Pour vous former au risque d’inondation ou vous aider à sensibiliser les élèves, le dispositif EPISEINE met à votre disposition de nombreuses ressources et informations, en accès libre. Des supports de sensibilisation destinés spécifiquement aux enfants sont disponibles, comme le jeu numérique Crue&d’eau, qui apprend en 12 questions l’essentiel à savoir sur les crues franciliennes, ou le jeu en ligne « à votre sac, prêt ? partez ! », permettant de déterminer quels sont les objets prioritaires à emporter avec soi en cas d’évacuation.

Si vous souhaitez bénéficier des formations du réseau RMé, contactez l’IFFO-RME. Vous pouvez également vous rendre sur le site de l’Institut pour toute information complémentaire sur la prévention des risques majeurs dans les établissements d’enseignement.

 

Sources: 

Pour en savoir plus, vous pouvez également consulter :

  • Le catalogue des formations d’EPISEINE
  • Le catalogue des formations du Réseau risques majeurs / éducation
  • Le site de l’IFFO-RME
  • La page de l’IFFO-RME sur des PPMS
  • La page du site du ministère de l’Éducation nationale consacrée au PPMS et contenant son guide d’élaboration
  • La page du site du ministère de l’Éducation nationale dédiée à l’éducation à la responsabilité et à la sécurité, contenant des fiches complémentaires au guide d’élaboration du PPMS
  • Le site de la Préfecture de police, organisatrice de PLOUF 75
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Noémie Thomas : lauréate du premier prix Georges Emblanc 2019
Remise du prix Georges Emblanc à Noemie Thomas

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Un prix en hommage à Georges Emblanc

En 2018, afin de rendre hommage à Georges Emblanc, chargé de mission pour European Rivers Network France et personnalité engagée qui a accompagné pendant des années l'EPTB Seine Grands Lacs sur les dossiers inondation et les Solutions fondées sur la Nature, il a été décidé d'organiser un prix portant son nom. Ce prix récompense les personnes méritantes (étudiants ou professionnels), qui ont réalisé des travaux universitaires, mémoires de fin d’étude ou travaux de recherche sur un projet éducatif lié aux fleuves, sur la thématique inondation/crues et étiage, ou encore la biodiversité au cours des trois dernières années .

Après avoir sollicité une cinquantaine d’écoles ou universités et des masters spécialisés, une douzaine de candidatures a été reçue puis analysée, puis une sélection des meilleurs mémoires a été soumise au jury. En mai 2019, le jury composé de représentants de l'EPTB Seine Grands Lacs et de l'ONG ERN France a décidé d'attribuer le premier "Prix Georges EMBLANC pour la Culture du fleuve, la prévention du risque inondation et la biodiversité" à Noémie THOMAS, pour son mémoire sur : « L’eau : Outil d’urbanisme pour l’adaptation au changement climatique Exploration dans la Région Grand Est ».

 

Un mémoire de qualité qui associe la thématique de l'eau et de l'aménagement urbain

Travail sérieux et de grande qualité, le mémoire de Noémie Thomas tend à démontrer que l'intégration intelligente de la question de l’eau dans les réflexions d’aménagement urbain peut permettre d’agir efficacement pour le bien-être des habitants et contribuer à leur offrir un meilleur confort de vie, malgré des mutations climatiques et des épisodes caniculaires risquant de se multiplier à l'avenir. La dernière partie du mémoire est consacrée à l’eau, envisagée comme un instrument à déployer au cœur des villes de demain. Un focus est également effectué sur les moyens mis en œuvre dans la région Grand Est pour s'adapter au changement climatique, et des propositions de solutions à apporter pour amplifier ces stratégies locales ou régionales sont renseignées.

Le jury du Prix Georges Emblanc 2019 a voulu récompenser ce travail pour la qualité globale de ce mémoire, pour l'intérêt des sujets traités, mais aussi pour les efforts de pédagogie, qui permettent de comprendre des concepts parfois compliqués pour des non-experts. De plus, ce document peut aussi constituer une sorte de « guide » régionalisé pour les acteurs de la région Grand Est, grâce aux nombreuses informations qu'il comporte sur les aides, dispositifs et dynamiques en place localement autour de la gestion de l'eau, du changement climatique et des stratégies d'aménagement. Surtout, le jury a aussi voulu récompenser certains choix de l'étudiante, qui a par exemple voulu démontrer, que des « Solutions fondées sur la Nature » notamment, des techniques de renaturation, de reméandrage de rivières, ou encore de restauration de la continuité de cours d’eau peuvent être bénéfiques sur différents plans : prévention des inondations, amélioration de la biodiversité, recréations d’espaces de loisirs et bien sûr, atténuation des effets du changement climatique.

 

Une remise des prix organisée lors de la rencontre inter-PAPI

Ce premier Prix Georges Emblanc 2019, attribué à Noémie Thomas pour son excellent travail, lui a été remis avec un chèque d'un montant de 500 euros, à l’occasion de la rencontre inter-PAPI (Programmes d'Actions de Prévention des Inondations) organisée le 4 juin 2019 à la Maison de la RATP. Ce prix lui a été remis par Frédéric Molossi, Président de l'EPTB Seine Grands Lacs.

Aujourd'hui, Noémie Thomas travaille au Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, où elle s'occupe notamment des questions de paysages et de préservation du patrimoine naturel et bâti.

Les deux autres lauréats du Prix Georges Emblanc 2019 sont Marion PERNEY (2ème prix) et Arnaud MANRY (3ème prix), qui feront l'objet d'articles distincts.

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Découvrez le catalogue complet des formations gratuites proposées dans le cadre du dispositif EPISEINE !
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Description

L’ensemble des acteurs du territoire francilien fait face à d’importants risques en cas d’inondation. Pour s’y préparer, l’EPTB Seine Grands Lacs a décidé de mettre en place des formations permettant de sensibiliser et de former élus et agents des collectivités territoriales ainsi que les associations et les entreprises.

 

Ces formations sont gratuites et organisées par l’EPTB Seine Grands Lacs. Ce programme de formation est orienté sur trois parcours thématiques :

  • Sensibilisation
    • Apprendre à sensibiliser les populations
    • Apprendre à animer une balade urbaine
    • Apprendre à animer l'Escape GAME "Mission 2072 !"
    • EPISEINE se jette à l'eau

 

  • Plans communaux de sauvegarde (PCS)
    • Rédiger son plan communal de sauvegarde
    • Organiser sa cellule de crise
    • Réaliser sa cartographie de crise
    • Connaître les acteurs de la sécurité civile
    • Mettre en place un exercice de crise
    • Créer sa réserve communale de sécurité civile
    • Communiquer en situation de crise

 

  • Préparation aux inondations
    • Réaliser un diagnostic de vulnérabilité de bâtiments
    • Intégrer la résilience dans les projets d'aménagements
    • Mettre en place un plan de sauvegarde des oeuvres
    • Préparer son plan de continuité d'activité

 

Pour en savoir plus sur le programme et ces formations gratuites proposées par EPISEINE, vous pouvez télécharger le catalogue disponible dans la partie "documentation" ci-dessous.

Pour connaître les prochaines dates, lieux et modalités d’inscription, vous pouvez suivre les activités sur nos réseaux sociaux ou directement sur l'agenda.

Documents: 
Catalogue des formations EPISEINE
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Lorsque son sous-sol, son garage semi-enterrés ou sa cave est inondé, le premier réflexe est de pomper, le plus rapidement possible, les eaux stagnantes. Mais pour éviter les désagréments, il convient de respecter quelques règles...
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Description

De fortes pluies ou un niveau élevé des cours d’eau peuvent provoquer une hausse du niveau des nappes phréatiques et des inondations des sous-sols, des garages semi-enterrés ou des caves. Pour les habitants, le premier réflexe est de pomper, le plus rapidement possible, les eaux stagnantes. Mais pour éviter les désagréments, il convient de respecter quelques règles...

Quand et à quel rythme pomper ?

Lorsque les infiltrations sont importantes, il n'est pas conseillé de mettre en place un dispositif de pompage dans le sous-sol, car la poussée de l'eau résultant d'une différence de niveau (et donc de pression) entre l'extérieur et l'intérieur du bâtiment peut suffire à faire s'effondrer un mur.

Il est donc préférable d'attendre un départ spontané de l’eau (abaissement du niveau de la nappe) pour permettre à la pression de se rééquilibrer. Surtout, il convient de pomper très lentement, afin de ne pas fragiliser les murs.

Si je pompe dans ma cave pendant 2 heures, et qu’après arrêt du pompage, le niveau d’eau remonte, c’est que je pompe la nappe ! Le pompage est alors inutile et risque de fragiliser les fondations de mon habitation. Je dois attendre que le niveau de la nappe redescende avant de redémarrer mon pompage.

Dans quelles conditions pomper ?

Lorsque les inondations par remontées de nappes sont importantes, il est fréquent d’observer une augmentation des rejets d’eau de pompage dans le réseau d’assainissement (vide-caves, parkings souterrains, etc.). Mais les capacités du réseau sont limitées, surtout si la pluviométrie est importante. Aussi, il est essentiel de respecter les consignes des gestionnaires de réseaux d’assainissement (communes, intercommunalités, syndicats, Conseils départementaux), notamment la nécessité d’interrompre le pompage à l’annonce d’une pluie, l’objectif étant d’éviter une sur-inondation liée au débordement des réseaux d’assainissement.

Certains appareils, utilisés pendant et après une inondation, sont susceptibles d’émettre du monoxyde de carbone, un gaz mortel, invisible, inodore et non irritant. C’est le cas des pompes mobiles utilisées pour le pompage des caves, sous-sols et parkings. Pour limiter le risque d’intoxication au monoxyde de carbone, il convient de placer impérativement les pompes mobiles, tout comme les groupes électrogènes, à l’extérieur des bâtiments. Les systèmes de ventilation doivent être en bon état de fonctionnement et il ne faut jamais boucher les entrées et sorties d’air.

 

En conclusion, pour pomper sa cave en toute sécurité, mieux vaut-il savoir patienter !

Sources: 
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Dans le cadre de son projet de captation de témoignages filmés suite à des inondations, et dans une perspective intergénérationnelle, l’IHMEC, Institut pour l’Histoire et les Mémoires des Catastrophes, lance un appel à témoins.
Témoignages des inondations passées - IHMEC

Description

Si vous avez déjà vécu une inondation en France et que vous souhaitez témoigner de votre expérience, contactez l'IHMEC au plus vite par email à l’adresse suivante :

ihmec.temoignages@gmail.com

Nous recherchons des personnes dans les tranches d’âge suivantes :

  • Seniors : 2 à 4 personnes, hommes et femmes à partir de 65 ans environ
  • Adultes : 2 à 4 personnes, hommes et femmes entre 20 et 55 ans environ
  • Enfants : 4 à 6 personnes, filles et garçons entre 4 et 12 ans environ

Votre témoignage est précieux et pourrait permettre de faire avancer la recherche !

Sources: 

Pour découvrir les projets précédents de l'IHMEC : https://www.youtube.com/channel/UC7TJg4dNHTA47h-jUBHNd1g

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