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Météo-France et le réseau Vigicrues proposent 2 services d'avertissement automatique sur les pluies intenses, les crues et les inondations. Vous êtes une collectivité ou un opérateur de réseaux ? Abonnez-vous gratuitement !
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Description

Comment fonctionnent les deux services d'avertissement ?

Apic et Vigicrues Flash sont 2 services d'avertissement automatique proposés par Météo France et le réseau Vigicrues, et ouverts aux préfectures, mairies, intercommunalités et opérateurs de réseaux. Une fois abonnés, ceux-ci sont informés automatiquement de l'évolution et de la localisation de tout épisode pluvieux ou de crues en cours dans leur zone géographique. 

Les abonnés reçoivent les avertissements par SMS, mail et message vocal. Ces informations constituent un outil précieux à toute mesure de prévention et de gestion de crise à l'échelle locale.

Quelles sont les informations transmises par ces services ?

  • Apic (avertissement pluies intenses à l’échelle des communes) : ce service proposé par Météo France signale en temps réel le caractère exceptionnel des précipitations en cours à l'échelle communale. Ce service est disponible pour toutes les communes métropolitaines, ainsi qu'à La Réunion, en Guadeloupe et en Martinique, et en Nouvelle-Calédonie ;
  • Vigicrues Flash : proposé par le réseau Vigicrues du ministère de la Transition écologique, ce service informe en direct sur les risques de crues soudaines en métropole. Il apporte des informations sur des cours d'eau non surveillés par Vigicrues en raison de temps de réaction très rapide.
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Cartographie de Vigicrues Flash

 

Comment s'inscrire et recevoir automatiquement les avertissements ?

Pour vous abonner aux services et bénéficier des avertissements, vous devez être une préfecture, une mairie, une intercommunalité ou un opérateur de réseaux (distribution et traitement d'eau, fourniture d'énergie, etc.). Vous pouvez alors créer un compte sur le site apic-pro.meteofrance.fr, puis renseigner la zone géographique à surveiller et les coordonnées des contacts qui recevront les alertes. Vous trouverez plus d'informations sur l'abonnement dans le document en bas de page.

 

Une cartographie également consultable par le grand public

Les services Apic et Vigicrues Flash disposent d'une plateforme cartographique consultable par tous, sur laquelle il est possible de rechercher directement les informations relatives à sa commune. Vous pouvez consulter ces cartographies via ce lien. Elles offrent la consultation des événements passés avec une archive de 72h.

Documents: 
Brochure_apic_vigicrues_flash_2021.pdf
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Cet été, élus et techniciens du bassin de la Seine supérieure ont participé au premier atelier PAPI réalisé sur les diagnostics de vulnérabilité au risque inondation
Atelier diag PAPI Troyen

Description

Le 1er juillet dernier, l’EPTB Seine Grands Lacs a organisé le 1er atelier du PAPI de Troyes et du bassin de la Seine supérieure sur la thématique de la réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens. Accueilli par la commune de Bar-sur-Seine, l’atelier a permis d’exposer les objectifs et l'intérêt des diagnostics de vulnérabilité territoriaux et de bâtiment sur le bassin de la Seine.

En effet, ces diagnostics permettent de comprendre les risques auxquels le territoire est confronté et de définir les dommages directs et indirects d’une inondation en évaluant des coûts économiques, sociaux et environnementaux. Ils sont déclinables à l'échelle des bassins de vie et des bâtiments, et favorisent le développement de territoire plus résilients.

Cet atelier a été aussi l’occasion de présenter le travail de Troyes Champagne Métropole qui a réalisé un diagnostic de vulnérabilité territorial permettant à l’agglomération d’élaborer sa stratégie de prévention des inondations.

Par la suite, les participants ont été invités à réaliser le diagnostic de la salle polyvalente où s’est tenu l’événement, accompagné de deux animateurs. Les groupes ont ainsi pu relever les points de vulnérabilité de la salle et trouver des solutions adaptées pour réduire la vulnérabilité des équipements.

 

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Documents: 
Diagnostic territorial de vulnérabilité
Sources: 

Pour en savoir plus sur les diagnostics de vulnérabilité des bâtiments, visionnez notre vidéo dédiée.

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Un Plan de Sauvegarde des Biens Culturels (PSBC) permet d’anticiper et de se préparer à faire face aux premiers instants d’un évènement catastrophique sur un Établissement culturel.
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Description

Une élaboration nécessitant une implication de tous

L’élaboration d’un PSBC est un processus complexe devant être chapoté par un Comité « plan de sauvegarde » incluant la Direction et des représentants des différents services de l’Établissement. Ce travail transversal est indispensable, de l’analyse des risques à la mise en place d’exercices pour tester ses procédures.

Chaque service doit être en mesure de mesurer les conséquences de l'aléa considéré sur son activité, sur les équipements techniques et biens patrimoniaux ou culturels dont il a la charge. L'ensemble de ces impacts sont ensuite considérés pour déterminer la stratégie de mise en sécurité la plus adaptée au regard de la sensibilité des biens ou des missions. Des arbitrages sont alors nécessaires, raison pour laquelle la Direction doit être impliquée dans la validation de la stratégie. Par la suite la stratégie choisie est précisément planifiée et formalisée dans le PSBC.

Il est également important qu’un planning des séances de travail soit fixé afin de rythmer l’avancement du PSBC. Sans cette planification, c’est un travail qui est trop souvent « noyé » dans les actions quotidiennes et peut durer des années avant d’être opérationnel.

Une méthodologie phasée

Pour rédiger son plan de sauvegarde, il convient de réaliser les grandes étapes suivantes.

  • Désigner un ou plusieurs référents et définir des groupes de travail ;
  • Analyser les risques encourus par l’établissement par aléa ;
  • Identifier les biens culturels vulnérables face aux risques définis ;
  • Répertorier les moyens humains et matériels disponibles en interne et en externe ;
  • Prioriser la protection des biens culturels ;
  • Déterminer des lieux de repli pour les biens à évacuer ;
  • Organiser la protection et l’évacuation des biens culturels ;
  • Formaliser et valider les documents du PSBC.

Afin de faciliter le déploiement de son plan de sauvegarde en cas de sinistre, il est essentiel que ce plan soit composé de documents opérationnels. Il doit ainsi comprendre des fiches réflexes indiquant les actions à mener face à un évènement (par qui, comment, en combien de temps), des listes (matériels, personnels, priorisation des biens culturels) ou encore des plans de l’Établissement, des sites de repli et des circuits d’évacuation.

Un plan spécifique à chaque site

Il n’existe pas de Modèle Type pour réaliser son plan de sauvegarde. Chaque établissement, de par les biens culturels qu’il héberge, la configuration des lieux et son mode de fonctionnement, doit mener sa propre réflexion pour adapter et formaliser son plan de sauvegarde le plus adapté. Cependant la note du 10 Juin 2016 de la Direction Générale des Patrimoines du Ministère de la Culture détaille chaque étape de l'étude et les documents que doit contenir un PSBC.

Un document qui doit vivre

Ce document doit être considéré comme un outil vivant à vocation opérationnelle. De ce fait, il demeure essentiel de l’actualiser régulièrement, notamment en fonction de l’évolution du volume des biens culturels exposés et stockés par l’établissement et des changements au sein des équipes. Il doit aussi être testé au travers d’exercices sur table et sur le terrain. Enfin, les agents intervenants lors de sa mise en œuvre doivent être formés et sensibilisés aux missions à réaliser le cas échéant.

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En juin 2016, une crue à l’ampleur exceptionnelle touche le bassin du Loing, provoquant des dégâts conséquents. 5 ans après, retours sur cette crue à l’aune de la crue de référence de janvier 1910
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Description

La crue de janvier 1910

 

À l’automne 1909, un épisode pluvieux intense (50% supérieur à la moyenne) sature les sols et engendre une première hausse des niveaux de la Seine et de ses principaux affluents (dont le Loing). Aussi, lorsqu’en janvier 1910 trois épisodes pluvieux se succèdent, c’est l’intégralité des cours d’eau du bassin de la Seine qui entrent en crue en raison, notamment, de ruissellements rapides sur des sols rendus imperméables par le gel. Cette crue considérée comme exceptionnelle a engendré des inondations catastrophiques tant à Paris que sur les territoires situés plus en amont, comme le bassin du Loing.

Sur le bassin du Loing, la période de retour de cette crue est estimée à 100 ans (ce qui signifie qu’une crue d’une telle ampleur a une probabilité d’une chance sur cent de survenir chaque année). Lors de cette crue, le débit maximum estimé sur le Loing a été de près de 330 m3/s à la station d'Episy. Les hauteurs d’eau enregistrées dans le bassin ont été tout aussi impressionnantes : 3,16 m à Montargis, 4,25 m à Nemours et 7,96 m à Saint-Mammès au niveau de la confluence avec la Seine !

 

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La crue du Loing de janvier 1910 à Montargis et Nemours (Source : Cartes postales Loiret)
 

Lors de cet épisode, on dénombre d’importants dommages tant corporels que structurels et fonctionnels Montargis, qui constitue un goulot d’étranglement pour le Loing, est ainsi largement inondée dès le 20 janvier : plus des ¾ des rues de la ville sont inondées, la sous-préfecture est noyée sous 50 cm d’eau et tous les commerces du centre-ville sont sinistrés. Les communes des alentours sont également fortement impactées : à Courtenay, l’usine à gaz chargée d’alimenter l’éclairage public est submergée, ce qui provoque une interruption de l’éclairage pendant 3 jours. À Château-Renard, c’est la place du Vieux Marché qui est couverte par 1 mètre d’eau. Mais l’évènement le plus tragique intervient le 21 janvier, lorsque l’effondrement d’une colline, minée par les infiltrations d’eau, emporte 5 habitations près de Dordives, causant la mort de 7 personnes et plusieurs blessés graves.

 

La crue de mai-juin 2016

 

En 2016, après une période pluvieuse d’avril à mi-mai, le bassin amont du Loing a connu à la fin du mois une phase de pluies orageuses, intenses et localisées, puis plus généralisées mais toujours aussi intenses. Ces précipitations ont généré des crues exceptionnelles sur l’ensemble des cours d’eau du bassin. En plusieurs points du bassin, les débits et les hauteurs d’eau enregistrés ont été supérieurs à ceux de la crue de janvier 1910, qui servait jusque-là de référence. La crue du Loing a été accentuée par ses différents affluents dont les ondes de crue se sont rejointes à leur confluence de façon concomitante.

 « 4,63 m à Nemours, soit environ 40 cm d’eau en plus en 2016 par rapport à 1910 »

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Le centre-ville de Montargis sous les eaux lors de la crue de 2016. (Source : SILVO)

 

Le caractère exceptionnel de la crue a provoqué des inondations majeures et jamais observées au moins dans les trois derniers siècles tout le long du Loing, et en particulier dans les agglomérations de Montargis, de Nemours et de Moret-Loing et Orvanne. Les nombreuses évacuations des centres-villes anciens sont un fait marquant des évènements de juin 2016 : 8 000 évacuations en Seine-et-Marne dont 4 000 à Nemours, 800 à Souppes-sur-Loing, 400 à Saint-Mammès, une clinique et une maison de retraite à Montargis ainsi qu’un collège à Château-Renard. Le musée Girodet de Montargis a été totalement inondé. Par ailleurs, de nombreuses pollutions aux hydrocarbures ont été causées par des ruptures de cuves à fioul domestique. Le phénomène pluvieux a concerné une partie du bassin de la Seine et de la Loire. Le montant total des dommages (biens assurés) a été estimé à 1,4 milliard d’euros ce qui en fait la catastrophe naturelle la plus couteuse depuis la création du dispositif CatNat en 1982 (Fédération Française de l’Assurance, 2017). La présence prolongée de l’eau a non seulement causé des dommages aux bâtiments, aux réseaux et aux terres agricoles, mais elle a également mis en évidence des dysfonctionnements en matière de gestion des déchets dans les villes impactées.

 

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Evacuation en cours à Souppes-sur-Loing lors de la crue de juin 2016 (source : AFP)

 

Bilan : de 1910 et 2016, quelle fut la crue la plus dommageable ?

 

Si la crue de janvier 1910 a eu des conséquences dramatiques par son bilan humain (7 morts), la crue de juin 2016 a eu des conséquences plus dommageables sur le plan structurel (dégâts matériels) et fonctionnel (fonctionnement du territoire) ; en raison notamment d’un accroissement significatif des enjeux en fond de vallée lié principalement à l’urbanisation.

Les crues sur le bassin du Loing sont caractérisées par des temps de formation et de propagation assez courts comparés aux bassins de la Seine et de la Marne. L’arrivée des eaux provenant des têtes de bassins dans les zones urbaines peut être assez rapide et se faire en moins de 24h, d’où l’importance de connaître les bons comportements et les bons gestes à adopter en cas d’inondation. Pour cela, rendez-vous sur l’onglet Conseils aux habitants ou Conseils aux entreprises ! N’hésitez pas à vous rapprocher de votre mairie ou à consulter la carte interactive mise à disposition par le BRGM pour voir si votre logement ou votre lieu de travail se situe en zone inondable.

Enfin, la crue majeure du printemps 2016 a aussi rappelé que le bassin du Loing et plus largement de la Seine peut aussi vivre des grandes crues en dehors des périodes d’hiver, ce qui ne s’était plus produit depuis le 19ème siècle.

 

Chiffres clés :

  • A Nemours 4,63 m en 2016 contre 4,25 m en 1910
  • A Montargis 3,44 m en 2016 contre 3,16 m en 1910
  • A Saint-Mammès 6,77 m en 2016 et 7,96 m en 1910
  • Débit de pointe : 330 m3/s à Episy en 1910
  • Débit de pointe : 450 m3/s à Episy en 2016
Sources: 

Commune de Château-Landon (2011) : Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs – DICRIM de la commune de Château-Landon, 13 p.

EPTB Seine Grands Lacs (2018) : Vidéo - Histoire de crues par les citoyens.

EPTB Seine Grands Lacs (2020) : Programme d’Actions de Prévention des Inondations d’intention du bassin du Loing : dossier de candidature à l’appel à projets PAPI d’intention, 373 p.

Fédération Française de l’Assurance (2017) : Inondations de mai-juin 2016 : bilan 1 an après. Communiqué de presse, Paris, 31/05/2017, 1 p.

Marti R. et Lepelletier T. H. (1997) : L'hydrologie de la crue de 1910 et autres grandes crues du bassin de la Seine, La Houille Blanche, Vol. 83, Issue 8, 7 p.

Perrin F., Sauzey P., Menoret B. et Roche P-A. (2017) : Inondations de mai et juin 2016 dans les bassins moyens de la Seine et de la Loire, retour d’expérience, février 2017. Rapport CGEDD n° 010743-01 et IGA n° 16080-R, 210 p.

Pinault K. (2010) : Les catastrophes météo dans le Loiret. Archives & Culture, Paris, 112 p.

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Le retour d’expérience est un élément central de la démarche d’amélioration de la gestion de crise. (Re)découvrez les événements de janvier 2018 et quelles peuvent être les pistes d’amélioration de la gestion des inondations sur le bassin de la Marne !
Crue de janvier 2018 sur la Marne avec le canal Champagne Bourgogne en rive gauche

Description

Crue de janvier 2018 sur la Marne avec le canal Champagne Bourgogne en rive gauche
Crue de janvier 2018 sur la Marne avec le canal Champagne Bourgogne en rive gauche
 

 

Glossaire

Ecrêtement des crues : action consistant à limiter le débit de pointe d'une crue, soit par stockage dans un ouvrage spécifique, soit par extension des zones d'expansion des crues.

Crue de janvier 2018 : caractéristiques et conséquences

Fin 2020, dans le cadre du PAPI d’intention Marne, Vallage et Perthois, un retour d’expérience (RETEX) sur la crue de janvier 2018 a été réalisé par la Direction Départemental des Territoires de Haute-Marne. Ses objectifs principaux étaient de permettre une prise de recul par rapport aux événements et à leur gestion. Ce RETEX a également permis de cibler les pistes d’amélioration sur les connaissances et l’organisation de la crise dans l’optique d’affronter les prochains évènements de la meilleure façon possible.

Après plusieurs épisodes pluvieux intenses et prolongés entre décembre 2017 et janvier 2018 (record de pluie depuis plus de 60 ans avec 475 mm de pluie en un mois), le bassin de la Marne a connu deux épisodes de crue successifs, du 4 et 6 janvier puis du 21 et 24 janvier 2018.

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Action du lac Marne sur la crue de janvier 2018
 

Durant ces deux épisodes de crue successifs, le lac réservoir Marne a pleinement joué son rôle de protection contre les inondations. Pour autant, des débordements sont observés, surtout en amont de la prise d’eau du lac (Mussey-sur-Marne jusqu’à Saint-Dizier). Des débordements inattendus surviennent sur le canal Champagne-Bourgogne, envahi par les eaux de son affluent le Rongeant, ainsi que des débordements par remontées de nappes localisés.

Les conséquences de ces inondations sont hétérogènes : une dizaine de communes font état d’une demande de reconnaissance de catastrophe naturelle (CATNAT). La commune de Joinville est particulièrement touchée, avec un nombre important d’interventions par les pompiers sur la ville (42 interventions à Joinville sur un total de 115 sur le territoire).

Les conséquences des inondations de janvier 2018 sont essentiellement matérielles (habitations, bâtiment d’entreprise, bâtiment public, voirie). La plupart des inondations sur les bâtiments ayant touché les sous-sols, ce sont les réseaux de chauffage et les réseaux électriques qui ont été les plus impactés (à Joinville : chaufferies de l’internat du lycée, du gymnase et de la médiathèque, transformateurs d’électricité, etc.). En outre, certaines zones ont été inondées par débordement sans qu’elles soient recensées en zone inondable par les Plans de Prévention des Risques d’Inondation établis par les services de l’Etat : c’est le cas à Vecqueville le 23 janvier 2018 avec le débordement du canal Marne-Champagne.

Les coupures d’électricité et de chauffage ont conduit à l’évacuation d’une grande partie de la population de Joinville, même au-delà de la zone inondée.

 

Les enseignements de la crue

Episode de crue classique en période hivernale, cet épisode a néanmoins mis en exergue certaines vulnérabilités du territoire, notamment les limites d’exploitation du lac-réservoir au regard de l’intensité de l’évènement, où des vidanges préventives ont dû être mises en place pour augmenter la capacité de stockage du lac.

D’après les conclusions du retour d’expérience, la gestion de la crise a été maitrisée même si quelques points restent à perfectionner, notamment au niveau du déploiement à l’échelle du territoire des Plans Communaux de Sauvegarde et de la difficulté de protection de certains enjeux (réseaux d’électricité, chauffage, eau potable).

Les pistes d’amélioration établies grâce au retour d’expérience sont les suivantes :

  • Améliorer la connaissance de l’aléa et des enjeux exposés ;
  • Créer une culture du risque ;
  • Prendre en compte le risque pour aménager le territoire ;
  • Anticiper la coordination entre les différents acteurs de la crise ;
  • Mettre en place des exercices de crise pour tester les dispositifs et envisager des crues plus intenses que janvier 2018.

 

Les éléments marquants à retenir

  • Les inondations de janvier 2018 sont remarquables par leur ampleur mais ne dépassent pas l’intensité des grandes crues historiques (janvier 1910, janvier 1955, avril 1983) ;
  • Il faut noter qu’en cas d’évènement intense, les capacités de remplissage du lac réservoir peuvent être atteintes ;
  • Les inondations par débordement peuvent être aggravées par des remontées de nappe, des ruissellements ou par des aménagements qui ne permettent pas l’écoulement naturel de l’eau ;
  • Les premiers enjeux potentiellement touchés sont les réseaux de gaz et d’électricité, ce qui mène généralement à l’évacuation de la population ;
  • Une gestion de crise efficiente avec un dispositif de crise opérationnel et satisfaisant.
Sources: 

Formalisation d’un retour d’expérience partagé des inondations de janvier 2018, 4 novembre 2020. Maitre d’ouvrage : Direction Départementale des Territoires. Elaboration du rapport : Pascaline Cousin

La crue de janvier 2018 - article EPISEINE

Vidéo explicative du fonctionnement des lacs-réservoirs

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La protection du patrimoine est une des priorités en cas d'inondation. Découvrons ensemble les plans de sauvegarde des biens culturels !
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Description

Origine des PSBC

Les premières préoccupations visant une protection du patrimoine culturel vis-à-vis des catastrophes naturelles datent de la Convention de La Haye en 1954.

Depuis, plusieurs Arrêtés, Circulaires, Guides et Notes imposent aux gestionnaires d'établissements culturels d'organiser la protection de ces biens.

La note du 10 Juin 2016 de la Direction Générale des Patrimoines du Ministère de la Culture demande aux chefs d’établissements culturels et aux conservateurs des cathédrales de réaliser leur Plan de Sauvegarde des Biens Culturels et fournit des éléments méthodologiques pour la réalisation de ce document a vocation opérationnelle.  Ce plan de sauvegarde constitue une priorité du Ministère de la Culture dans sa Directive Nationale d’Orientation 2016/2017.

Le plan pour sauver les collections

Face à une situation d'urgence, le PSBC a vocation à constituer l’outil opérationnel qui oriente et facilite les décisions prises par le chef d’établissement (ou son représentant) et le commandant des opérations de secours. Il permet de faire face aux premiers instants d’un évènement indésirable sur un établissement culturel.

Le PSBC est essentiel pour préserver et protéger les biens culturels sur un site subissant une situation d’urgence présentant un risque grave pour les personnes, les biens et l’environnement. Les situations d’urgences les plus courantes sont les incendies, explosions, inondations, tempêtes, d’origines naturelles ou anthropiques ainsi que les risques industriels, nucléaires ou encore biologiques. Sans ce travail d’anticipation, le jour J face au sinistre vous serez démunis, et malheureusement vous ne pourrez certainement pas sauver comme vous l’auriez imaginé vos biens culturels.

D’autres appellations peuvent désigner ce plan : plan de sauvegarde des œuvres (PSO), plan d’urgence (PU), plan de protection contre les inondations (PPCI), etc.

L’objectif de ce plan est d'être préparé aux situations d’urgence en mettant en place, en amont d’un aléa, des mesures pouvant prévenir la perte ou l’altération de collections, mais aussi concevoir et formaliser le mode opératoire pour réagir en cas de sinistre. Dans ce cas, chacune des actions à mener, les rôles et responsabilités des différents intervenants, y sont précisément décrits.

Un plan propre à chaque site

L'organisation prévue doit être adaptée pour chaque site en fonction de sa vulnérabilité propre face aux différents aléas considérés, des typologies et sensibilités des biens culturels conservés, des moyens matériels et humains disponibles, des contraintes d’accès et du bâtiment.

Un document qui doit vivre

Ce document doit être considéré comme un outil vivant à vocation opérationnelle. De ce fait, il demeure essentiel de l’actualiser régulièrement, notamment en fonction de l’évolution du volume des biens culturels exposés et conservés par l’établissement et des changements au sein des équipes. Il doit aussi être testé au travers d’exercices sur table et sur le terrain.  Enfin, les agents intervenants lors de sa mise en œuvre doivent être formés et sensibilisés aux missions à réaliser.

Le risque zéro n’existant pas, même avec un plan de sauvegarde, il convient donc de faire le nécessaire et de mettre toutes les chances de son côté afin de limiter les impacts d’une situation d’urgence sur son Établissement. Les actions de prévention sont un préalable indispensable à la réalisation de son plan de sauvegarde que ce soit pour des risques immédiats tel que l’incendie ou des risques à effet différés comme la crue à cinétique lente (Seine).

 

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En décembre dernier, l’EPAGE du Loing, territoire pilote dans le cadre de l'action 4.1.2 du PAPI de la Seine et de la Marne franciliennes, a réalisé des travaux sur les étangs de la commune de Nogent-sur-Vernisson. Retour sur un projet multifonctionnel.
Étang aval après travaux de restauration

Description

Quels acteurs concernés par le projet de Nogent-sur-Vernisson ?

Ce projet a été construit grâce à une large concertation qui a duré 3 ans entre l’EPAGE du bassin du Loing, les services de l’État, les associations locales et la Commune de Nogent-sur-Vernisson. Sa réussite est le résultat d’un consensus territorial entre tous les acteurs locaux.

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Localisation des travaux de restauration effectués sur le Vernisson. Source : site de l’EPAGE du Loing, https:/www.epageloing.fr/

 

Des travaux pourquoi faire ?

Créés en 1971, ces deux bassins qui barraient la rivière servaient initialement à écrêter les crues. Rapidement, ils sont devenus des plans d’eau d’agréments où se pratiquent des activités de pêche et de promenade générant ainsi des impacts significatifs sur la dynamique naturelle du cours d’eau et sur la qualité de ses eaux :

  • Réchauffement de la température de l’eau ;
  • Dégradation de la qualité de l’eau ;
  • Rupture de la continuité sédimentaire et piscicole ;
  • Rupture d’écoulement créant des assecs (assèchement du lit) et ne permettant plus d’écrêter les crues.

Les travaux réalisés à Nogent-sur-Vernisson répondent à plusieurs objectifs :

  • Restaurer la continuité écologique du Vernisson tout en maintenant les usages récréatifs des plans d’eau ;
  • Restaurer des champs d’expansion de crues afin d’atténuer les impacts négatifs des crues du Vernisson (capacité de stockage : 75 000 m3 d’eau) ;
  • Contribuer à améliorer la qualité de l’eau via la restauration d’une zone humide dans le lit majeur du cours d’eau ;
  • Contribuer à l’accroissement de la biodiversité en recréant des habitats pour la faune et la flore aquatiques et terrestres.
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Chantier d’agrandissement du plan d’eau aval et d’aménagement du nouveau lit du Vernisson. Source : site de l’EPAGE du Loing, https:/www.epageloing.fr/

 

Quels travaux ?

Les travaux de déconnexion réalisés sur les étangs de Nogent-sur-Vernisson :

  • Décloisonnement du linéaire du Vernisson sur 5 km ;
  • Suppression du plan d’eau amont et restauration d’une zone humide de 5 ha dans le lit majeur du Vernisson (zone d’expansion de crues) ;
  • Restauration du lit mineur du Vernisson sur 830 mètres linéaires ;
  • Agrandissement du plan d’eau aval.
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Schéma des travaux de restauration. Source : site de l’EPAGE du Loing, https://www.epageloing.fr/

 

Un tel projet, combien ça coute ?

Le coût total du projet est de 1 073 289 €, financé à 85% par l’Agence de l’eau Seine Normandie. Les 15% restants ont été financés par la région Centre-Val de Loire et par l’EPAGE du bassin du Loing.

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Les plans d’eau de Nogent-sur-Vernisson avant et après les travaux de restauration : A - bassin amont avant travaux, B - bassin aval avant travaux, C - bassin amont après travaux, D - bassin aval après travaux. Source : site de l’EPAGE du Loing, https://www.epageloing.fr/

 

Et après ?

L’EPAGE du Loing a réalisé des mesures de la qualité de l’eau avant travaux. Avec une qualité d’eau moyenne, le Vernisson ne bénéficiait que de très peu d’habitats favorables aux organismes aquatiques. Suite aux travaux de restauration, l’EPAGE a élaboré un protocole de suivi visant à mesurer les gains sur les volets hydromorphologique, biologique, floristique et faunistique 1 an, 3ans et 5 ans après travaux.

La zone humide sera clôturée afin d’accueillir du pâturage (ovin). Ce type d’entretien permettra le développement de la flore et la faune typique des zones humides.

 

Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce projet de restauration, consultez la page dédiée sur le site de l’EPAGE du Loing

Sources: 
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Découvrez la fresque Seine Grandeur Nature, un outil pédagogique sur la culture du fleuve et créé par la Ligue de l'Enseignement
Fresque Seine Grandeur Nature utilisée par Terre Avenir lors du Forum de Provins en 2020

Description

C’est après avoir constaté un besoin en outils pédagogiques sur la culture du fleuve et plus largement sur la notion de bassin-versant, que l’outil « Fleuves Grandeur Nature » est né. En 2014 l’aventure commence, et après 3 ans de collaboration, l’outil est disponible pour tous, offrant une découverte diversifiée du bassin Seine. 

 

Qu'est-ce que c'est ?

 

La fresque est un outil pédagogique créé par la Ligue de l’Enseignement - en collaboration avec des partenaires nationaux et européens – et avec le soutien financier de l’EPTB Seine Grands Lacs, de l’Europe et de l’agence de l’eau Seine-Normandie à destination principalement des cycles 2 et 3, mais adaptable à de nombreux publics.

Dans le cadre de ses programmes de gestion des inondations, l’EPTB Seine Grands Lacs soutient ce projet depuis sa création. Son objectif principal est de permettre aux citoyens d’avoir une vision claire de l’organisation de leur territoire dans un ensemble plus large.

L’outil se compose d’une malle pédagogique et d’un site internet :

  • La malle pédagogique se présente sous la forme d’une grande fresque qui permet d’aborder le cycle de l’eau naturel et domestique, les crues et les inondations, les territoires à risque d’inondation et les facteurs d’aggravation, les milieux aquatiques, la faune et de la flore, les entités paysagères, les activités humaines, le fleuve et les rivières et bien plus encore ! 

  •  Le site internet permet quant à lui de télécharger un certain nombre de ressources, de découvrir le bassin-versant de la Seine en parcourant la carte interactive dotée de nombreuses informations et surtout de tester ses connaissances en ligne, valable pour les petits comme pour les grands !

Lors de la parution de l’outil, une soixantaine de malles a été distribuée à des structures « relais » du bassin Seine qui assurent à ce jour des animations auprès de publics variés. Rendez-vous sur le lien suivant pour en savoir plus sur l’outil et les structures relais.

 

Est-ce que ça marche ?

 

En 2019, l’outil a touché 12 000 personnes – principalement des scolaires et du grand public - et en 2020 plus de 4 000 personnes ont été sensibilisées malgré l’annulation de nombreux événements et interventions à la suite des conditions sanitaires. Depuis sa parution, l’outil a touché pas moins de 22 300 personnes.

Chaque année, il évolue et gagne en visibilité grâce à notre partenariat avec l’EPTB Seine Grands Lacs qui nous accompagne depuis le début de ce projet.

En 2021, les crues de Seine et de ses affluents ainsi que l’histoire du territoire depuis l’arrivée de l’Homme s’invitent au programme sur le site internet !

Des temps de formations seront programmés sur l’année afin de former de nouveaux employés des structures relais. La ligue de l’enseignement 42 et l’outil SGN participeront également à des moments forts de rencontre entre associations d’EEDD, scientifiques, élus et institutions.

Si vous hésitez encore ou que vous avez besoin de conseils, les contacts sont inscrits sur le site et c’est avec plaisir que nous vous aiguillerons pour la prise en main de l’outil.

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EPISEINE commence l’année en beauté. Venez découvrir les nouveautés d’episeine.fr avec les dossiers thématiques !
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Depuis sa création, EPISEINE a vocation à proposer un ensemble d'informations, d'articles, de vidéos et de ressources diverses afin d'œuvrer ensemble à la prévention des inondations.

En ce début d'année 2021, nous souhaitons aller plus loin en lançant nos dossiers thématiques. Ces dossiers permettent de cibler une thématique qui nous semble importante, à commencer par la gestion de crise, la connaissance du risque et la sensibilisation des populations, afin de la développer et de regrouper en un même lieu un ensemble de contenus.

La première thématique à l’honneur porte sur la gestion de crise. Comme toutes nos thématiques, celle-ci est divisée en dossiers, à savoir :

  • Plan communal de sauvegarde et gestion de crise
  • Plan de continuité d’activité
  • Entraînements et exercices

Chaque dossier est lui composé d’un ensemble de contenus divers : articles méthodologiques, vidéos, jeux, ressources diverses, etc. Pour le lancement des dossiers thématiques relatifs à la gestion de crise, nous avons rédigé 19 articles inédits.

Pour découvrir ces dossiers thématiques, c'est par ici !

Ces dossiers seront alimentés régulièrement par de nouveaux contenus. Pour ne rien rater, vous pouvez retrouver nos actualités directement sur Facebook, Twitter, LinkedIn et Instagram !

Vous souhaitez contribuer en proposant vous-même du contenu ? N’hésitez pas à nous contacter. Pour toute autre question, c’est directement sur episeine@seinegrandslacs.fr !

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Eric Collard, président de VISOV nous présente son association, dédiée à l’utilisation des réseaux sociaux en gestion de crise.
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Pouvez-vous nous présenter VISOV en quelques mots ?

VISOV c’est l’acronyme des Volontaires Internationaux en Soutien Opérationnel Virtuel. Nous sommes une association œuvrant principalement sur l’interaction des réseaux sociaux avec la gestion des crises de sécurité civile.

Nous sommes conventionnés avec les principaux gestionnaires de crise, notamment la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises du Ministère de l’Intérieur. Nous avons essentiellement des conventions avec des préfectures et des services d’incendie et de secours (SDIS), avec qui nous développons nos actions. Nous avons également une convention avec le Ministère de la transition écologique et le Ministère des affaires étrangères.

Qui sont vos bénévoles ?

VISOV ce sont des bénévoles qui viennent de tous les horizons. Certains sont déjà dans le milieu de la sécurité civile, en étant sapeurs-pompiers, secouristes radio-amateurs dans des associations agréées de sécurité civile. Ce sont aussi et surtout des citoyens qui ont envie, au travers des réseaux sociaux, de porter assistance ou d’accompagner la population et les gestionnaires de crise.

Comment fonctionne votre association concrètement ?

Le fonctionnement de base c’est une veille quasi permanente des réseaux sociaux par les bénévoles. Ils sont chargés de faire remonter des alertes en fonction de ce qu’ils peuvent détecter. Ces alertes peuvent nécessiter une activation de VISOV pour mobiliser des bénévoles dédiés au suivi de la crise.  Nous appelons cela une ESOV (équipes en soutien opérationnel virtuel).

L’autre canal de déclenchement passe par des conventions passées avec des gestionnaires de crise. Il s’agit principalement des préfectures ou des SDIS qui vont nous demander un renfort pour réaliser une veille sur les réseaux sociaux.

Si une commune veut bénéficier des services de VISOV, comment doit-elle s’y prendre ?

Compte-tenu du nombre de communes en France, il nous est impossible de conventionner avec chacune d’entre elle. Cela ne veut pas pour autant dire que nous ne pouvons pas leur venir en aide.

En situation de crise, nous pouvons être amenés à prendre contact, grâce aux réseaux sociaux, avec la ou les communes concernées. Nous pouvons ainsi prendre contact pour avoir des compléments d’informations.

Nous pouvons également relayer les messages qu’elles postent sur les réseaux sociaux. En cas d’activation d’un plan communal de sauvegarde, nous pouvons prendre contact pour connaitre les modalités d’évacuation ou les lieux d’hébergement d’urgence par exemple. L’objectif est de pouvoir diffuser l’information à la population qui n’y aurait pas forcément eu accès pour des raisons diverses.

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© VISOV - Facebook
 

Comment puis-je devenir bénévole ?

Sur notre site internet, visov.org, vous pouvez trouver un formulaire de contact sur lequel vous pourrez vous présenter. Une fois ce formulaire complété, nous allons prendre contact avec vous et vous demander un petit exercice de veille de réseaux sociaux pour voir la plus-value que vous pouvez apporter en termes de connaissance sur la veille.

Nous attendons de nos bénévoles qu’ils aient déjà une affinité avec les réseaux sociaux au moment de leur candidature. Nous allons ensuite les mettre en situation en leur présentant un évènement réel et en leur demandant de faire des recherches pour faire remonter les informations pertinentes. L’objectif est d’évaluer leurs capacités en termes de veille. Ensuite, en interne, nous pourrons également proposer à nos bénévoles des formations et un accompagnement plus spécifique pour peaufiner certaines compétences.

Nous allons également demander au potentiel bénévole d’expliciter ses motivations. Après, si la personne est retenue, l’intégration se fait simplement. Le bénévole intègre l’association et bénéficie d’un système de tutorat. VISOV c’est une association avec un fonctionnement un peu particulier puisque nous échangeons quasi exclusivement via un système de messagerie instantanée. Le fonctionnement d’une association sous cette forme peut être un peu déstabilisant au début. Nous avons donc mis en place un accompagnement pour aider au mieux les bénévoles nouvellement arrivés.

Pour un bénévole, quel genre d’investissement est demandé ?

Nous sommes dans l’expression pure du bénévolat où l’on privilégie un investissement qualitatif. En cas d’activation, un bénévole peut être présent une demi-heure, une heure ou toute une nuit. C’est le cadre d’astreinte de l’association qui fait au mieux avec les personnes qui sont disponibles pour répartir les missions. Nous avons des bénévoles qui sont très disponibles et d’autres qui le sont moins. La gestion se fait au cas par cas selon les évènements. Nous ne connaissons pas par avance les moments d’activation, leur nature, ni leur durée puisque les crises, par essence, ne sont pas planifiées. Nous avons donc besoin de différents profils.

Vous pouvez retrouver VISOV sur les réseaux sociaux sur Twitter, Facebook et Instagram !

Eric Collard est bénévole et président de VISOV, les Volontaires Internationaux en Soutien Opérationnel Virtuel.