Passeport du Civisme de la Ville de Saint-Dizier
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Memo’risks, ma ville se prépare
En France, les 2/3 des communes sont concernées à des degrés divers par un risque naturel et près de 3 500 000 foyers sont situés en zone inondable. Dans ces communes, le Maire informe la population au moins une fois tous les deux ans sur les risques qui la concernent. L’école, de son côté, assure une éducation aux risques dans le cadre de l’Education au Développement Durable. Il y a donc une concordance d’objectifs entre l’établissement scolaire et la collectivité locale. C’est pourquoi l’association Prévention 2000 a conçu la méthodologie Memo’Risks qui s’adresse conjointement aux communes et aux écoles situées sur un territoire soumis aux risques naturels.
Les communes et les écoles sont invitées à travailler ensemble sur la découverte de l’histoire locale des risques naturels et à créer un dialogue avec les parents d’élèves sur la prévention de ce risque dans la commune. Avec l’aide de la méthodologie Memo’Risks, les élèves auront pour mission de retrouver la mémoire des catastrophes passées et d’enquêter auprès de la communauté des parents sur leur perception du risque.
Les médias locaux se font l’écho de leur action et favorisent une mise en lumière du risque et la sensibilisation des citoyens.
Mémo’risks s’appuie sur un partenariat entre la Mairie et les établissements scolaires localisés sur un territoire soumis aux risques naturels afin de les sensibiliser en assurant la mémoire du risque.
Pour accompagner les enseignants et les animateurs, un guide est à disposition : le livre d’éducation aux risques « Quand la terre gronde » conçu par la Fondation « La main à la pâte » et l’association Prévention2000.
Disponible en librairie, il est également téléchargeable sur le site de la fondation « La main à la pâte »
Les jeunes mènent une enquête, réalisent un reportage sur un risque majeur qui concerne la commune. Le choix du risque à étudier est effectué en accord avec la collectivité locale associée. Ils sollicitent la mémoire des anciens et interrogent les parents sur leur perception du risque. Avec leurs enseignants ou leurs animateurs, les jeunes deviennent reporter/enquêteur, ils vont sur le terrain, rencontrent les gens, observent les rues, les maisons, l’environnement avec un peu plus d'attention que d'habitude, avec un autre regard.
La restitution du travail ne vise pas à expliquer le risque, mais rappelle la mémoire des catastrophes passées et reflète l’état d’information et de préparation de la population.
Modeste dans son objectif, l’enquête menée par les jeunes constitue une source d’information originale pour la commune. Ils remettent leur enquête très officiellement au Maire et les médias couvrent cet événement. Le travail produit par les jeunes est ainsi valorisé, au sein de la commune et dans la presse régionale. Leur engagement permet de mieux diffuser l'information préventive et améliore la conscience du risque dans la commune.
La mise en œuvre d'un projet "Memo'Risks" fait intervenir diverses partenaires à chacune des étapes :
La mise en œuvre d’un projet Memo’Risks s’appuie sur un véritable partenariat. Les élus (ou services techniques de la mairie) doivent apporter toute l’assistance nécessaire aux enseignants et/ou animateurs :
Moyens techniques:
Financement:
Le développement de la méthodologie Memo’Risks couvre plus de 10 années pour un coût global (en 2014) d’environ 250 K€.
Aucun moyen financier spécifique n’est indispensable pour la mise en œuvre sur le terrain. La collectivité peut toutefois s’appuyer sur le tissu associatif local pour accompagner les enseignants/animateurs dans la découverte du risque sur le territoire et suivre le projet.
A défaut, la collectivité délèguera un élu ou un chargé de mission risque à cet effet.
A ce jour, 26 écoles françaises ont mené cette action.
Vous pouvez consulter le site dédié.