1 malchance sur 100 de se produire chaque année
Juillet 1910
Deuxième série de crues exceptionnelles sur le bassin de la Seine après la grande inondation de janvier 1910.
Cours d’eau : Marne, Seine, Yonne, Saulx, Cubry…
Météorologie et hydrologie
La hauteur totale moyenne de précipitations sur le bassin de la Seine entre mai et octobre 1910 est de 458 mm, soit l’une des valeurs les plus élevées observées depuis le début des mesures en 1873. La saison froide 1909-1910 avait déjà enregistré des records.
La Seine connaît une série de petites crues, phénomènes rares pour la saison. Il faut remonter à 1856 pour trouver des niveaux d’eaux supérieurs entre mai et juillet : 3,32 m le 15 mai, 3,25 m le 10 juillet. À Paris, le pic de juillet est associé aux crues en cours sur l’Yonne et le Grand-Morin, et les crues antérieures de la Marne et de la Haute-Seine.
La Marne est en crue de fin juin à mi-juillet avec plusieurs pics sur certaines stations. Les hauteurs atteignent des valeurs exceptionnelles pour la saison : 3,59 m à St-Dizier, 2,93 m à La Chaussée, 3,54 m à Châlons, 3,96 m à Damery.
Sources
- E. Maillet, Résumé des observations centralisées par le service hydrométrique du bassin de la Seine pendant l’année 1910-1911, Tours, 1912.
- Graphiques des crues de la Marne en juillet 1910.
- Chronologie crues BV Marne.
- Photographies (site delcampe.net et Gallica.bnf.fr).