crue d'hiver
Crue de la Seine
Février
1995
Retours aux crues
icon COURS D'EAU
Grand-Morin, Marne, Ornain, Saulx, Seine
icon INDICE DE GRAVITÉ icon

1 malchance sur 100 de se produire chaque année

1 / 3

Janvier - Février - Mars 1995

Crues modérées mais durables (3 pics) sur tout le bassin.

Cours d’eau : Marne, Blaise, Isson, Ornain, Saulx, Seine, Grand-Morin

 

 

Météorologie et hydrologie

 

Les mois de décembre 1994 et janvier 1995 s’inscrivent dans l’une des périodes les plus arrosées qu’ait connu la moitié nord de la France depuis 1950. Les précipitations sont remarquables sur tout le bassin Seine-Normandie. Janvier reçoit 2 à 3 fois la normale (environ 135 mm en moyenne sur le bassin de l’Yonne et de l’Aube, 170 mm sur le bassin de la Marne), février 1,5 fois. La dernière décade de janvier est la plus pluvieuse, entrainant la principale salve de crues entre le 29 janvier et le 06 février. Une courte accalmie permet aux cours d’eau de revenir à la normale mi février. Les épisodes pluvieux de fin février et mars entrainent des réactions hydrologiques toutefois modérées, en dépit de la saturation des sols.  

 

Le Grand-Morin réagit fortement et atteint 3 m à Pommeuse le 22 janvier. Il alimente la crue de la Marne, dont le maximum est relevé le 4 février à Meaux (4,32 m) et le 05 février à Chalifert (4 m). Nouvelle hausse de cette rivière fin mars.

Hauteurs de la Marne aux stations de Meaux et de Chalifert de janvier à mai 1995
Hauteurs de la Marne aux stations de Meaux et de Chalifert de janvier à mai 1995
 

La Seine entre Montereau et Paris connaît trois crues, dont les pics sont espacés d’environ un mois. Le maximum principal est relevé le 30 janvier à Paris Austerlitz (4,96 m). Deux maxima secondaires, de l’ordre de 3,90 m, sont enregistrés fin février et fin mars.

Hauteurs de la Seine à Paris Austerlitz de janvier à mai 1995
Hauteurs de la Seine à Paris Austerlitz de janvier à mai 1995
 

En Île de France, la période de retour des crues de la Marne et de la Seine est de l’ordre de 5 ans.

Conséquences

 

Malgré la durée des crues, les impacts sont dans l’ensemble modérés grâce aux barrages écrêteurs.

La Blaise dans la région de Ste-Marie lors de la crue de mars 1995
La Blaise, dans la région de Sainte-Marie, lors de la crue de mars 1995

Gestion

 

Les barrages jouent pleinement leur rôle en écrêtant une partie de la crue : - 60 cm pour la Marne à Chalifert, - 20 cm pour la Seine à Paris lors des pics principaux.

Effet du barrage de la Marne sur la crue de janvier-février 1995 à Chalifert
Effet du barrage de la Marne sur la crue de janvier-février 1995 à Chalifert
 

Le centre d’annonce des crues de Paris est resté en vigilance pendant environ 3 mois.

Sources

  1. Photographies.
  2. Crues du 1er trimestre 1995. Centre d’annonce des crues de Paris. DIREN IDF.
  3. http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Crues-sur-le-bassin-Seine-Normandie.html
  4. DDE Meuse.