Diagnostic de la vulnérabilité du patrimoine départemental vis-à-vis des inondations

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2012
Collectivités
Référent(s)
Kévin MERY
01 60 91 97 30 / kmery@cd-essonne.fr
Yann BARDET
Organisme(s) Pilote(s)
Conseil départemental de l'Essonne
Retour d'expérience

Diagnostic de la vulnérabilité du patrimoine départemental vis-à-vis des inondations

Réduction des risques

Contexte et objectif

Le risque inondation est de loin le premier risque majeur en Essonne principalement du fait de la Seine, cours d'eau susceptible de provoquer de très forts dégâts pour notre territoire. De très nombreux quartiers pavillonnaires Essonniens sont inondables sous au moins 1 mètre d'eau et les ouvrages des grands lacs de Seine existants ne réduisent que de quelques dizaines de centimètres la hauteur atteinte par les fortes crues.
Il est important de développer des actions de sensibilisation, ancrées dans les principes du développement durable, visant à la réduction de la vulnérabilité. Il s'agit de prendre conscience et d'accepter de vivre avec le risque d'inondation, intégré dans les plans d'urbanisme, intégré dans les comportements, intégré dans les politiques publiques, et donc atténué.

Le Conseil départemental de l’Essonne a inscrit au sein de son agenda 21 une action dédiée à l’étude de la vulnérabilité de son patrimoine afin d’amorcer cette stratégie de préparation vis-à-vis des risques d’inondation. Cette étude contribue à anticiper l’évènement catastrophique que constituerait une crue majeure d’un des cours d’eau de l’Essonne, et notamment une crue majeure de la Seine, afin de mieux faire face à la situation et renforcer la continuité du service public départemental.

Cette étude avait trois principaux objectifs :

  • Sensibiliser et renforcer l’expertise des équipes gestionnaires du patrimoine ;
  • Etablir des diagnostics de la vulnérabilité du patrimoine départemental, à plusieurs échelles (par directions, par bâtiments), afin de mieux connaître les impacts des inondations ;
  • Contribuer par des documents et des démarches opérationnelles à mieux préparer le Département à la gestion des inondations.

Méthodologie

Le marché comprenait 3 phases :

  • Phase 1 : Diagnostics à l'échelle départementale (suite à une série d'entretiens), définition de priorités pour les diagnostics de phase 2.
  • Phase 2 : Diagnostics de la vulnérabilité des 10 bâtiments les plus impactés (suite à des visites sur place). A l’occasion du diagnostic, un repère de crue est posé.
  • Phase 3 : Analyses des impacts, des enjeux, propositions de mesures afin de réduire les dommages, d'assurer la continuité d'activité des services.

Avant de sélectionner un prestataire, le cahier des charges avait d’abord été validé par l’ensemble des directeurs (Direction de la Construction et des Bâtiments (DCB), Direction de l’éducation et des collèges (DIREC), Direction des déplacements (DDEPL), Direction de l’Environnement (DENV, pilotage), secrétariat général, les différentes Directions Générales Adjointes, la Direction Générale, etc.) et certains partenaires en avaient été informés (SDIS, DDT, SID PC).

Un Comité de pilotage s’est réuni à trois reprises notamment pour orienter le travail du titulaire et valider les principales phases de l’étude tandis que le suivi technique (discussion de toutes les propositions intermédiaires des différentes étapes) était assuré par le Comité technique.

Des réunions opérationnelles avec les directeurs et chefs de services, les chefs d’établissement et les gestionnaires des sites diagnostiqués ont également été organisées pour leur présenter la démarche et les impliquer dans la collecte d’information puis pour leur restituer et valider avec eux le contenu formalisé des diagnostics et recommandations.

Recommandations

Cette étude a été longue dans sa mise en œuvre du fait de la mobilisation de plus de 10 directions opérationnelles. Les aspects pédagogiques liés à la connaissance de la crue ont fortement mobilisé la maîtrise d’ouvrage et de très nombreuses réunions bilatérales d’association des différents acteurs ont dû être mises en œuvre.
Lors de la phase 3, des réunions sous forme d’ateliers participatifs ont permis des temps d’échanges très instructifs qui ont montré les fortes interactions entre directions lors des différentes phases de la gestion de la crue.

Moyens

Budget : 100 000€ TTC