Diagnostic de vulnérabilité au risque d'inondation du MNHN
Contexte et objectif
Pour répondre à l'obligation réglementaire du PPRI de Paris, le Muséum National d'Histoire Naturelle a lancé un diagnostic de vulnérabilité au risque d’inondation du site pour des crues cinquantennales et centennales portant sur l'ensemble du patrimoine mobilier et immobilier du Jardin des Plantes et de l'ilot Buffon Poliveau (ilot adjacent au Jardin sur lequel se trouve la majorité des bureaux et laboratoires de recherche de l'établissement).
L'objectif est de déterminer les éléments vulnérables en cas de crue :
- réseaux et équipements rattachés,
- bâtiments,
- produits présentant un risque pour l’environnement,
- équipements de Recherche,
- collections (vivantes, muséales et scientifiques)
Pour ensuite préconiser des actions et des travaux ayant pour but la réduction du risque encouru par les éléments identifiés lors de la première étape. Chaque préconisation est priorisée en fonction de son coût et des enjeux associés.
Méthodologie
La réalisation des travaux se fait par bâtiment et se gère comme un projet classique : étude préalables si nécessaires, désignation d'un maitre d'œuvre, études, désignation des entreprises, travaux, réception. La priorisation a déjà été faite dans le diagnostic.
La méthodologie de l'étude de vulnérabilité elle-même est décrite dans le CCTP.
Recommandations
Du fait du nombre important d'acteurs au sein du Muséum, la mise en œuvre des recommandations du plan de prévention est difficile. Pour autant, l'étude remise par SEPIA constitue un très bon plan de route et leur diagnostic permet d'avoir une vision claire des risques et des enjeux.
Moyens
Les moyens humains nécessaires sont précisés dans chaque action (les actions concernent principalement la gestion de crise: démontage d'équipement, stockage hors d'eau, etc.). En ce qui concerne les travaux, le chef de projet référent en assure la maitrise d'ouvrage.
Le coût total de la mise en place des préconisations a été estimée à 1M€ TTC. Etant donné la rigueur budgétaire actuelle, aucun financement n'est prévu à ce jour, à l'exception des travaux touchant à la zoothèque (réserve des collections naturalisées enterrée au pied de la grande galerie de l'évolution), en cours de réalisation et qui se termineront début 2016.